Le mouvement Shalon est une association née dans les années 1970. Il est l’œuvre de Don Andrea Cristiani et de volontaires de la commune de Santa Croce Sull’Arno dans la région de Toscane en Italie. Le mouvement a pu étendre ses activités dans le monde.

Le premier voyage humanitaire au Burkina du mouvement a eu lieu en 1992. Le mouvement Shalon a pour finalité la diffusion d’une culture de la paix, de la justice sociale, de l’intégration des marginaux et de la mondialisation. Il propose à ses adhérents et sympathisants un parcours personnel et communautaire pour le réaliser.

Afin de faire connaître l’association Shalon érigée en ONG, les responsables ont donné un point de presse samedi 30 septembre 2006 à Ouagadougou. Le président de l’ONG Shalon Kombyaga Issa a affirmé d’entrée de jeu que le mouvement est laïc et apolitique. Shalon est une spiritualité de la paix qui concerne avant tout la vie intérieure de chaque personne. Cette paix profonde et indestructible selon le président de l’ONG est un don de Dieu qui engage toutes les forces de l’homme pour acquérir une maturité harmonieuse, sereine et équilibrée de sa personnalité.

Aussi, l’ONG mène-t-elle sans cesse une vaste campagne de sensibilisation au niveau des autorités politiques en faveur du désarmement et d’une politique mondiale plus équilibrée, gage d’une véritable sentinelle de la paix sociale.

Afin de rendre plus efficace son action, le mouvement Shalon ne se contente pas de dénoncer. Son action consiste à promouvoir une nouvelle mentalité face au rythme frénétique du matérialisme et de la consommation qui transforment l’existence en un simple commérage. En effet, la ligne directrice de ses activités est l’attention aux plus pauvres dans les pays où la famine est cause de mortalité.

En plus de ces initiatives, le mouvement s’engage à sensibiliser les autorités religieuses, politiques et coutumières, les associations et toutes autres personnes composant la société. C’est pourquoi le mouvement Shalon s ‘emploie à lutter contre les facteurs qui empêchent le développement notamment l’injustice, la guerre et la pandémie du VIH/Sida.

D’où la réalisation d’infrastructures sociosanitaires en faveur des couches les plus défavorisées. Parmi les réalisations, on note la construction d’orphelinats, de dispensaires et de maternités, d’écoles, de salles de spectacles, le parrainage d’enfants.

A ce jour, cinq mille (5000) enfants sont adoptés par l’ONG dans la région de l’Est, du Plateau central et du Centre.

Joël ZOUNDI (Stagiaire)

Sidwaya