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France-Burkina : Francis Blondet fait ses adieux à Paramanga Ernest Yonli

Publié le mercredi 4 octobre 2006 à 07h20min

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Après le président du Faso, l’ambassadeur de France en fin de mission au Burkina Faso, M. Francis Blondet, est allé faire ses adieux au Premier ministre Paramanga Ernest Yonli. C’était le mardi 3 octobre dernier à Ouagadougou.

En fin de mission au pays des Hommes intègres, l’ambassadeur de France, M. Francis Blondet poursuit ses audiences de départ. Après avoir été reçu par le président du Faso, Blaise Compaoré la semaine dernière, c’est au tour du Premier ministre Paramanga Ernest Yonli d’accorder une audience le mardi 03 octobre 2006 au diplomate français avant son départ de Ouagadougou.

Au sortir de cette audience, M. Blondet a indiqué qu’avec le Premier ministre burkinabè, il a fait le point de sa mission au Burkina Faso de septembre 2003 à septembre 2006. « Ce que j’ai apprécié chez son Excellence le Premier ministre, c’est sa franchise. Avec lui, on ne passe pas beaucoup de temps à se dire des politesses, mais on est dans une très grande estime mutuelle. J’ai trouvé un Premier ministre sûr de son langage, s’appuyant sur des réalités et affirmant que le Burkina est un partenaire fiable et fidèle et je le crois absolument », a-t-il laissé entendre. Tout en réaffirmant que la France aussi restera un partenaire fiable et fidèle pour le Burkina, Francis Blondet a surtout insisté que son départ ne saurait constituer une forme de rupture dans les relations franco-burkinabè.

Pour lui, son successeur viendra dans la continuité de ce qui est déjà. Après Ouagadougou, M. Blondet prévoit aller passer quelques mois au Quai D’orsay à Paris pour faire le bilan de la politique africaine de la France avant la fin de l’actuel mandat du président Chirac et contribuer à la réflexion sur une nouvelle politique en faveur du continent noir. Interpellé sur l’actualité relative à la francophonie, notamment l’entrée de pays non Francophones, le diplomate a indiqué que cette institution a évolué.

Du club de départ qui réunissait des pays parlant le français, l’institution, de l’avis de M. Blondet, a intégré depuis quelques années d’autres principes relatifs notamment aux notions de diversité culturelle, de la multiplicité des cultures et des langues, tout en inscrivant en bonne place que les biens culturels ne sont pas des biens commerciaux.

Ladji BAMA (yacoubama_byl@hotmail.com),
(Stagiaire)

Sidwaya

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