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Le président de l’Assemblée nationale du Congo chez le Premier ministre

Publié le mardi 3 octobre 2006 à 08h05min

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Présent à Ouagadougou sur invitation du président de l’Assemblée nationale M. Roch Marc Christian Kaboré, le chef du parlement congolais (Brazzaville) M. Jean-Pierre Tchicaya a été reçu en audience par le Premier ministre Paramanga Ernest Yonli, le vendredi 29 septembre 2006.

« Au regard des bonnes relations qui existent entre l’exécutif et le législatif au Burkina Faso, il serait inconcevable, voire incompréhensible pour moi de venir au pays des Hommes intègres sans rendre une visite de courtoisie au Premier ministre Paramanga Ernest Yonli », a déclaré le président de l’Assemblé congolaise (Brazzaville)
M. Jean-Pierre Tchicaya à sa sortie d’audience. De quoi, il a été question ? « Juste un échange d’expériences », a-t-il répondu à la presse.

« Nous, nous avons le pouvoir de gérer le législatif, le Premier ministre, lui, a la responsabilité de gérer l’exécutif, et dans l’intérêt supérieur de nos Etats, une relation de complémentarité entre les deux pouvoirs (exécutif et législatif) doit exister », a-t-il expliqué. M. Tchicaya a aussi discuté avec le Premier ministre des grands enjeux du développement du continent. Pour lui, il faut aller au-delà des relations bilatérales et asseoir un cadre permanent d’échanges car estime-t-il, « nous avons un continent qu’il faut construire, une Union africaine à consolider, et un Nouveau partenariat pour le développement (NEPAD) à renforcer. Ce sont là de véritables défis à relever ».

Il a également fait à Paramanga Ernest Yonli le point de sa visite au Burkina. Une visite qui lui a permis, note-t-il, de faire avec son homologue Roch Marc Christian Kaboré un tour d’horizon des questions préoccupantes telle la gestion de l’Assemblée nationale. « Contrairement à ce que l’on peut penser, l’Assemblée nationale comporte beaucoup d’enjeux. Nous sommes la représentation nationale du peuple, nous avons la responsabilité d’être les porte-parole, les mandataires de nos populations auprès de l’exécutif. Nous devons être proches d’elles, prendre en compte leurs préoccupations et les traduire au gouvernement afin qu’il en tienne compte dans la mise en œuvre de son programme de développement », a relevé M. Tchicaya.

De son séjour au Burkina, il retient ceci : « Nos frères Burkinabè ont réussi le dialogue entre les différentes sensibilités politiques. Ce qui est essentiel pour la paix et la stabilité dans notre région ».

Aline Verlaine KABORE (av_k69@yahoo.fr)

Sidwaya

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