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Blaise Compaoré fait le bilan du XIè sommet

Publié le samedi 30 septembre 2006 à 09h26min

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Le XIeme sommet de la Francophonie s est achevé le 29 septembre 2006 aà Bucarest. Le Président Blaise Compaoré qui a passé le flambeau de la présidence en exercice de la Conférence des Chefs d Etat à son homologue roumain Traian Basescu, commente les résultats des travaux.

Question : Quels enseignements tirez-vous du Sommet de Bucarest ?

M. Blaise Compaoré : C’est d’abord un sentiment de fierté d’être en Europe centrale et orientale, ce qui montre bien que la Francophonie s’élargit et s’épanouit ; mais aussi une occasion de saluer les résultats atteints depuis le sommet de Ouagadougou, à savoir la mise en place d’unités institutionnelles unitaires qui vont donner plus de cohésion à l’action de la Francophonie et mettre en place un programme conçu sur la base d’un cadre stratégique décennal qui donnera plus de visibilité à la Francophonie, et d’une manière générale, de saluer l’action dynamique de notre communauté sur les questions qui concernent le monde.

Bucarest va constituer une nouvelle ambition pour la Francophonie, à savoir s’appuyer davantage sur la diversité des expressions culturelles des communautés qui dépassent ceux qui parlent le français et englobent ceux qui parlent d’autres langues qui sont des langues partenaires.

Question : Faut-il s’attendre dans les années à venir à davantage d’ordinateurs pour les pays du Sud, quand on parle des technologies de l’information au profit de l’éducation ?

M.Blaise Compaoré :C’est aujourd’hui une nécessité que l’éducation soit en adéquation avec l’évolution du monde.Nous avons des raisons pratiques d’aller sur le terrain des instruments didactiques et scolaires par le numérique, dans la mesure où nous avons des déficits en infrastructures scolaires, en enseignants, en formateurs. Par ce canal, il doit être possible d’élargir très rapidement les efforts d’éducation et surtout d’ouvrir les jeunes à plus de connaissances, et de permettre de s’adapter aux difficultés d’emplois dans le monde. Il faut être au niveau des formations du moment pour pouvoir aller vers les emplois.

Question : Parlez-vous le même langage que les autres chefs d’Etat sur la question de la Côte d’Ivoire ?

M.Blaise Compaoré : Le même langage, c’est le langage de la paix, le souhait que les partis marquent davantage de volonté, c’est des élections crédibles, ouvertes, sur la base de listes transparentes, et c’est aussi aller vers la démobilisation, le désarmement et la réhabilitation.

www.presidence.bf

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