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France-Burkina : Francis Blondet fait son bilan chez Blaise Compaoré

Publié le mercredi 27 septembre 2006 à 07h49min

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Françis Blondet et Blaise Compaoré

L’ambassadeur français au Burkina Faso SEM Francis Blondet est allé dire aurevoir au président du Faso Blaise Compaoré, dans la soirée du lundi 25 septembre 2006. Après 3 années passées à Ouagadougou, l’ambassadeur Blondet doit repartir du Burkina, laissant derrière lui des « relations bilatérales absolument normalisées ».

Il reconnaît en effet qu’à son arrivée il y avait une sorte « d’incompréhension mutuelle » entre le Burkina Faso et la France relativement à « notre (France) intervention en Côte d’Ivoire ». Les deux parties à son avis, étaient toutes d’accord sur l’existence d’un climat malsain dans la région. Mais, s’est réjoui l’ambassadeur, les nombreux dialogues entre autorités et personnalités de toutes sortes ont permis de minimiser les divergences de vue entre Burkinabè et Français sur la crise en Côte d’Ivoire.

Sur le terrain du développement SEM Francis Blondet pense avoir accompli sa mission. Il se félicite surtout de la tenue régulière et périodique de rencontres entre des partenaires techniques et financiers de son pays et les autorités burkinabè pour arrêter les différentes stratégies et méthodes qui permettent de faire avancer le pays des hommes intègres. Il se dit également satisfait du fait que le Burkina Faso soit « un chouchou » de la communauté financière internationale, parce qu’étant (le Burkina Faso) « prévisible, fiable dans ses engagements ».

Si Blondet est globalement satisfait de son séjour burkinabè, il avoue repartir avec un « sentiment d’inaccompli » en ce qui concerne la pension des anciens combattants. « J’ai eu le privilège dès mon arrivée d’annoncer la décristallisation des pensions des anciens combattants », s’est-il rappelé devant les hommes de médias à l’issue de son audience avec le président Blaise Compaoré. « Et quelques jours avant mon départ de ce pays (Burkina Faso), j’ai l’immense plaisir d’entendre le président Jacques Chirac annoncer que cette fois-ci, il n’y aurait plus de discrimination entre anciens combattants qui résident dans un pays ou dans un autre », a-t-il expliqué.

Le « regret » de l’ambassadeur tient au fait qu’il aurait souhaité vivre avec les heureux bénéficiaires, la concrétisation de cette mesure de l’Elysée. Au Burkina Faso, selon l’ambassadeur, il reste probalement une centaine d’anciens combattants et environs 2000 ayants-droits (veuves, enfants,...) pouvant être touchés par la décristallisation annoncée.

Koumia Alassane KARAMA (karamalass@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 25 mai 2022 à 19:29, par LABBAT MARLENE En réponse à : France-Burkina : Francis Blondet fait son bilan chez Blaise Compaoré

    Chère Madame K . KARAMA,

    Je vous serais reconnaissante bien vouloir m’informer du contact courriel que vous pourriez avoir de l’ambassadeur Francis BLONDET avec qui j’ai collaboré à Rome à l’ambassade du Palais Farnèse.

    Toute ma reconnaissance.

    Cordialement. Marlène LABBAT (secrétaire de Chancellerie à la retraite)

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