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Côte d’Ivoire : Vers une deuxième transition

Publié le samedi 23 septembre 2006 à 09h05min

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Un mini-sommet sur la Côte d’Ivoire s’est tenu aux Etats-Unis le 20 septembre 2006. Tous les leaders de l’opposition ont participé aux pourparlers. Mais le président Gbagbo préfère rester dans son palais et traiter ledit sommet de « mascarade ».

Comme il l’avait annoncé, le président ivoirien Laurent Gbagbo a « boycotté » le mini-sommet organisé sur son pays en marge de la 61e Assemblée générale des Nations unies. Gbagbo était le seul et grand absent de ladite rencontre. Les autres acteurs de la crise ivoirienne ont tous répondu présent le mercredi 20 septembre 2006 à New York.

Les opposants Alassane Dramane Ouattara, Henri Konan Bédié, le leader des Forces nouvelles, Guillaume Soro et le Premier ministre Charles Konan Banny ont dû discuter sans Gbagbo. Des « facilitateurs » comme Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU, les présidents de l’Union africaine Denis Sassou N’Guesso, du Conseil de sécurité de l’Union africaine Blaise Compaoré, de l’Afrique du Sud, Thabo M’Béki, du Ghana John Kufuor... étaient également présents. La rencontre a « accouché le projet d’une nouvelle transition » après le 30 octobre prochain marquant la fin du mandat « prolongé » du président Laurent Gbagbo.

Les décisions prises à New York devront être soumises à l’appréciation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de l’Union africaine, avant de remonter sur la table du Conseil de sécurité des Nations unies pour éventuellement une nouvelle résolution sur la Côte d’Ivoire. La date du 17 octobre 2006 circule déjà sur les lèvres pour le traitement du dossier par l’ONU.

Pour leur part, les opposants à Laurent Gbagbo ont une recette de la gestion de l’après 30 octobre. Ils estiment qu’à partir de cette date, la Constitution ivoirienne doit être mise entre « parenthèses » en vue de donner le plein pouvoir au Premier ministre Charles Konan Banny. Et les quatre protagonistes de la crise dont Laurent Gbagbo constitueront un « Conseil de la République » pour accompagner le Premier ministre dans sa quête d’une sortie de crise et l’organisation des élections libres et transparentes d’ici à un an.

En tous les cas, le « patron » du RDR Alassane Dramane Ouattara défend bec et ongle cette vision. Car pour lui, il est important d’expérimenter autre chose durant la deuxième transition compte tenu des échecs constatés lors de la première transition (octobre 2005-octobre 2006).

Koumia Alassane KARAMA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 23 septembre 2006 à 14:47, par valentin PALENFO En réponse à : > Côte d’Ivoire : Vers une deuxième transition

    le problème ivoirien ne peut trouver de solution avec l’atitude du président actuel. l’histoire nous a démontrer que ce dernier conscient de son impopularité veut faire perdurer la crise sous toutes les formes afin de se maintenir au pouvoir et jouer à l’usure des opposants et de la communauté internationale. la position de l’onu se doit d’être opérationnelle si elle ne veut pas se faire définitivement décrédibilisé en afrique.le mandat de l’ONU se doit d’être prolongé et la gouvernance entièrement transferer au premier ministre actuel avec une dissolution total de l’assemblée qui, en réalité, connaissant les conditions de son éligibilité, ne representent plus les ivoiriens. cette demission serait mal perçu par les autres pays de la zone UEMOA si, d’aventure nous subissons un dévaluation du fait du ralentissement des activités économiques ivoirienne.
    c’est pourquoi, la proposition de sortie de crise est souhaitable mais doit être renforcé par des menace de sanction. Je pense me faire comprendre.
    Valentin

  • Le 25 septembre 2006 à 12:23, par Bamba Coulibaly En réponse à : > Côte d’Ivoire : Vers une deuxième transition

    continuez a rever mais sachez que la cote d’ivoire ,ce n’est pas le Burkina Faso. En cote d’ivoire on se connait .
    Merci de votre attention

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