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ONU : La réforme et la migration à l’ordre du jour de la 61e Assemblée générale

Publié le jeudi 7 septembre 2006 à 07h35min

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Le 12 septembre 2006, s’ouvre à New York, la 61e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies. A cet effet, le Centre d’information des Nations unies et le ministère des Affaires étrangères du Burkina Faso ont livré l’agenda de cette 61e session à Ouagadougou, le 6 septembre 2006.

Des représentants des 192 Etats membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) se réuniront, le 12 septembre 2006 à New York, date de l’ouverture de la 61e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’institution. En prélude à cette rencontre mondiale, le Centre d’information des Nations unies (CINU) et le ministère des Affaires étrangères du Burkina ont animé un point de presse, le 6 septembre 2006 indiquant les principales préoccupations de cette session.

Selon le chargé de Bureau du CINU au Burkina, Emile Kaboré, cette session aura à son ordre du jour l’épineuse question de la réforme de l’ONU, une session spéciale sur les pays les moins avancés et l’élection d’un nouveau secrétaire général qui viendra probablement de l’Asie. En plus de ces points, M. Kaboré a révélé que 148 questions étaient inscrites à l’ordre du jour provisoire de cette 61e session.

Ces questions, selon ses explications ont été regroupées en neuf rubriques dont le maintien de la paix et de la sécurité internationale, la promotion de la croissance économique et du développement durable, le développement de l’Afrique et la promotion des droits de l’homme. Les cinq dernières rubriques concernent la coordination efficace des opérations d’assistance humanitaire, la promotion de la justice et du droit international, le désarmement, le contrôle des drogues, des crimes et du terrorisme international et enfin les questions d’organisations administratives et autres.

Au cours de cette 61e session de l’Assemblée générale des Nations unies, les participants réfléchiront sur « Le dialogue de haut niveau sur les migrations internationales et le développement ».

En effet, a indiqué M. Kaboré, la question de la migration est devenue une préoccupation mondiale et de nos jours, on dénombre plus de 191 millions de migrants dans le monde. Il s’agira donc de mener des réflexions sur la manière de gérer les migrations au mieux afin qu’elles soient sources de développement à la fois pour les pays d’accueil et d’origine. L’un des éléments les plus importants, a indiqué le secrétaire permanent du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, Michel Ouédraogo, sera de réfléchir sur le droit des migrants, car au-delà de tout, a-t-il mentionné, « ils ont des droits ».

Cette 61e session de l’Assemblée générale des Nations unies aura pour présidente Mme Sheika Haya Rashed Al Khalifa du Bahrein. L’Assemblée générale a été créée au terme de l’article 7 de la Charte des Nations unies. Par ses actions, elle apparaît comme l’organe le plus représentatif qui discute de plusieurs questions concernant le sort de l’humanité.

Ali TRAORE (traore_ali20058@yahoo.fr)
Pierre Claver MILLOGO (Stagiaire)

Sidwaya

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