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Cinéma : « Djanta », premier long métrage de Tahirou Tasséré Ouédraogo

Publié le lundi 4 septembre 2006 à 06h48min

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Le clap de départ du film a été donné ce samedi 02 septembre à Ouagadougou. Le premier long métrage, du réalisateur Tahirou Tasséré Ouédraogo, « Djanta » a eu son clap de départ le 02 septembre 2006 à Ouagadougou.

Il a été donné par le ministre des Arts de la Culture et du Tourisme, Mme Aline Koala. D’une durée de 90 mn, le film traite du problème du mariage forcé. Djanta, jeune fille de 22 ans, en est la victime. Etudiante en lettres modernes, elle apprend qu’elle est promise au village au vieux Baldé, mari de trois femmes.

Ayant déjà deux jeunes prétendants Brahim et Cabrel, Djanta s’oppose fortement à ce mariage car elle était amoureuse de Cabrel. Cette situation l’amène à écrire un roman pour lutter contre les pratiques ancestrales, lequel livre participera au concours de romans organisé par l’Université. Djanta, contrainte par l’expulsion de sa mère du village, accepte le mariage avec le vieux Baldé.

Elle tentera une fugue, qui va échouer. Elle est alors fouettée sur la place du village. Grièvement blessée, l’étudiante est sauvée par Cabrel qui l’évacue à l’hôpital de Ouagadougou. Elle s’éteint au moment même où le jury proclame sa victoire au concours de romans après avoir appris la nouvelle. Au-delà de la tragédie de Djanta, c’est la vie des étudiants au campus et les méfaits de la tradition qui sont présentés à travers ce film. Celui-ci a nécessité dix neuf (19) comédiens dont la plupart sont novices à savoir l’actrice principale Djanta de son vrai nom Sandra Soubeiga, l’un de ses prétendants Brahim (Mimi Soungalo) et bien d’autres figurants.

Néanmoins les Burkinabè auront l’occasion de voir des figures bien connues comme Blandine Yaméogo. M. Ouédraogo a affirmé qu’il lui fallait 500 millions pour la réalisation de « Djanta », mais, il n’en a eu que 150. « L’Etat burkinabè soutient certes le cinéma, mais il ne donne que du matériel (quelquefois de mauvais état). L’argent liquide vient des bailleurs de fonds. Ainsi, nos difficultés majeures demeurent financières », souligne-t-il. Ce film, sera fin prêt pour le FESPACO 2007.

Aoua COULIBALY
Nayalgdo Paul SAWADOGO
(Stagiaires)

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