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Fête du trône marocain : L’ambassadeur de sa Majesté compatit à la douleur des Libanais

Publié le mercredi 2 août 2006 à 07h35min

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Maroc-Ali Hmaoui, ambassadeur du Maroc

A l’occasion du VIIe anniversaire de l’intronisation du roi du Maroc, sa Majesté Mohammed VI, l’ambassadeur du Maroc au Burkina a offert une réception à sa résidence à Ouaga 2000. C’était lundi 31 juillet 2006, en présence de plusieurs ministres, députés, maires, autorités religieuses et coutumières ainsi que de nombreux invités.

D’entrée de jeu, l’ambassadeur de sa Majesté le Roi du Maroc, Ali Hmaoui a exprimé toute sa sympathie et sa solidarité et celles des membres de l’ambassade et de la communauté marocaine à la communauté libanaise au Burkina Faso. Il espère que les membres de leurs familles restés au pays seront sains et saufs. Sur la place qu’occupe l’Afrique dans l’histoire du Maroc, l’ambassadeur Ali Hmaoui témoigne que « cette histoire a été façonnée par divers courants venus du monde arabo-musulman, de la Péninsule ibérique et de l’Europe, et surtout du Sahel et de l’Afrique subsaharienne ». D’où tout l’intérêt que porte le Maroc à l’Afrique. A preuve, non seulement son appartenance physique au continent africain, mais aussi et surtout « ses relations ancestrales avec les pays subsahariens aux niveaux diplomatique, commercial, culturel et spirituel ».

Le Maroc s’affirme également dans les brassages des populations. Cet attachement du Maroc à ses racines africaines et son esprit de solidarité ont marqué, dès l’indépendance, sa participation active à la création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1964. Mais, relève l’ambassadeur Hmaoui, le Maroc a été obligé de quitter cette organisation en 1984 lorsque « celle-ci a décidé...de porter atteinte à sa souveraineté nationale et à son intégrité territoriale ».

Toutefois, ce retrait n’a pas empêché le Maroc de marquer sa présence en Afrique à travers des actions diverses. La récente conférence ministérielle de Rabat sur la migration et le développement rentre dans ce cadre. Il en est de même de l’annulation en 2002 de la dette qui était due au Maroc par les pays africains les moins avancés et la levée des barrières douanières devant leurs produits exportés vers le royaume. C’est dire donc qu’aujourd’hui « Le Maroc reste présent en Afrique, fait preuve de solidarité active et apporte son soutien et sa contribution à la consolidation de la coopération Sud-Sud ».

Avec le Burkina Faso, ce pays entretient des relations d’amitié et de coopération dans divers domaines. Ainsi, et au niveau politique « les relations excellentes qui existent entre le président Blaise Compaoré et Sa Majesté le Roi Mohammed VI, basées sur le respect mutuel, le dialogue et la concertation », ont été concrétisées par les visites officielles qu’ils ont effectuées respectivement au Maroc en 1993, 1996 et 1998, et au Burkina Faso en 2005.

Dans le domaine de la coopération technique, le champ d’action a connu une évolution significative, surtout dans les volets agriculture, santé et éducation. Pour exemple, le Programme Saaga (pluies provoquées) qui peut être cité comme « un programme caractéristique d’une coopération Sud-Sud ayant généré un transfert de technologie ». Le programme de relance de la culture et de la production du blé dans la Vallée du Sourou en est également une illustration. Sans oublier le programme spécial de sécurité alimentaire mis en place grâce à une coopération tripartite entre le Maroc, le Burkina Faso et la FAO.

Au plan de la formation des cadres burkinabè, l’offre de bourses d’études et de stages marocaines a permis, depuis 1996 « la formation et le renforcement des compétences de plus de sept cents (700) cadres supérieurs et de techniciens burkinabè dans différents domaines scientifiques et techniques ». Ces aspects et bien d’autres des relations entre le Maroc et le Burkina Faso témoignent si besoin est « de la volonté des deux pays de hisser leur coopération au niveau d’un partenariat Sud-Sud ».

D’où l’ouverture d’une liaison aérienne en juin 2005 entre Casablanca et Ouagadougou. Depuis, la compagnie Royal Air Maroc assure la circulation des personnes et des biens entre les deux pays.

Un contrat de confiance

Dans son discours à la nation marocaine, à l’occasion de cette fête du trône, Sa Majesté le roi Mohammed VI a insisté sur le contrat de confiance qui le lie à son peuple. Cette confiance sans cesse « confortée et renouvelée » s’articule autour de trois repères essentiels : la confiance en soi-même et en son identité propre, la confiance aux potentialités et aux acquis du Maroc, et la confiance en l’avenir.

C’est en conjuguant de façon harmonieuse ces trois axes prioritaires que « le Maroc assumera son destin avec assurance et détermination ». Mû par « le devoir de volonté et de lucidité, par un patriotisme sincère », dans les choix et orientations, dans les engagements et les initiatives, le Maroc ne peut que « consolider l’édifice de sa démocratie, renforcer l’ancrage de l’Etat de droit et poursuivre sa marche sur la voie du développement ».

Sita TARBAGDO

Sidwaya

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