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Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale : Le rayonnement international du Burkina au menu d’un CASEM

Publié le samedi 22 juillet 2006 à 17h16min

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Les ministres Youssouf Ouédraogo (droite) et Jean de Dieu Somda

Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, cheville ouvrière de la politique étrangère du Burkina Faso, a tenu son premier CASEM (Conseil d’Administration du Secteur Ministériel) de l’année 2006 le 17 juillet sous le signe de la contribution du département à la mise en œuvre du programme quinquennal du Président du Faso « Le progrès continu pour une société d’espérance ».

Cadre idéal de réflexion, ce CASEM se tient à un moment où le Président du Faso après sa brillante réélection en novembre 2005, engage son peuple pour un nouveau challenge qui s’articule autour de six axes. Six axes prioritaires dont la mise en œuvre du sixième « le rayonnement international du Burkina Faso » incombe à un certain nombre de départements dont le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale constitue la tête de file.

Consolider la place du Burkina Faso en Afrique et dans le monde, assurer sa contribution à l’intégration régionale et continentale, et sa participation effective dans la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde tels sont les défis qui doivent être relevés à l’horizon 2010 par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale.

Des efforts considérables ont déjà été déployés, dotant le département de moyens conséquents pour l’exécution de sa mission : le renforcement des moyens humains et de la formation à travers la création de l’IDRI (l’Institut Diplomatique et des Relations Internationales), l’acquisition de biens immeubles au profit de nos Ambassades à l’extérieur (à ce jour, la moitié de nos représentations diplomatiques sont propriétaire d’au moins un bâtiment chacune). A l’administration centrale des projets immobiliers et mobiliers sont en cours de réalisation pour répondre au besoin d’espace et de modernisation des infrastructures.

Aussi, pour renforcer les capacités de nos représentations diplomatiques dans le monde, de nouveaux textes (relèvement des coefficients de correction, des taux de chancellerie...) ont été adoptés, dans le but d’améliorer les conditions de vie des agents.
Notons également la consolidation de la couverture diplomatique du Burkina Faso dans le monde avec l’ouverture d’une nouvelle ambassade à Tunis et d’un consulat général à Kumassi (Ghana).

Le chef de la diplomatie burkinabè, assuré de la pertinence de ces acquis et confiant en la compétence de ses collaborateurs, a néanmoins attiré leur attention sur la nécessité de mieux faire : « Je ne doute pas un seul instant de la disponibilité et du sens élevé du devoir et de la responsabilité de l’ensemble du personnel dont l’ardeur au travail n’est plus à démontrer, pour accompagner le département dans la mise en œuvre de ce vaste programme. Je dois cependant reconnaître que notre département est confronté à de nombreuses difficultés dont la résolution nécessite qu’un diagnostic soit mené rapidement pour identifier les insuffisances afin de proposer des solutions adéquates... Le présent CASEM doit être considéré comme l’amorce d’un processus devant aboutir à des décisions opérationnelles pour la consolidation de notre administration diplomatique et pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents. »

C’est donc conscient de l’ampleur du challenge que le Ministre d’Etat Youssouf Ouédraogo et le Ministre Délégué chargé de la Coopération Régionale Jean de Dieu Somda, entourés de leurs plus proches collaborateurs et assistés de personnes ressources venues de la Présidence du Faso, du Premier Ministère, de l’Assemblée Nationale et du Ministère des Finances et du Budget ont réfléchi sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour le renforcement de la gouvernance diplomatique.

Ainsi, de la simple rédaction des correspondances à la gestion de la carrière des agents en passant par l’organisation même du département, tous les sujets ont été passés en revue dans le but d’établir un diagnostic exact de la situation « dans la maison ». L’ouverture et la franchise des débats, la convivialité de l’atmosphère de travail, ont permis aux uns et aux autres d’échanger sur divers points à mêmes d’améliorer les actions, les méthodes, les conditions de vie et de travail au sein du ministère.

Au sortir des débats qui avaient pour but de trouver les solutions aux maux du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale, et de le rendre plus efficace et opérationnel, les participants au CASEM ont abouti à diverses conclusions dont :
-  Une décision de relecture de l’organigramme du Ministère ;
-  Une résolution pour l’adoption d’un plan de carrière pour les agents du Ministère ;
-  L’extension d’indemnités spécifiques (suggestions, vestimentaires...) au profit des agents du ministère ;
-  La création d’un comité de suivi des conclusions et recommandations des CASEM du département, composé du Secrétaire Général, de l’inspection général des services, du directeur des études et de la planification, du directeur des ressources humaines, du directeur de l’administration et des finances.

Au terme des travaux, le Ministre d’Etat Youssouf Ouédraogo a salué l’engagement et la vision des participants qui ont mené des débats francs et constructifs. Il les a assuré de son soutien et de son entière disponibilité à les accompagner et à donner une suite concrète aux différentes conclusions.

DCPM / MAE-CR

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