Habillé en habit traditionnel Faso Dan Fani, canne de chefferie en main, Han Maurits, qui a été élevé au rang de "Managre-Naaba", est retourné dans son "terroir" pour rencontrer, le chef de Bantogdo et les populations.

Accompagné par son ami, le Larlé Naaba Tigré et sa famille, l’ambassadeur du Danemark, la représentante résidente adjointe du PNUD et bien d’autres personnes qui ne voulaient pas se faire conter l’événement, le Managre-Naaba, ou "ministre du développement" a été accueilli comme un héros de retour d’une bataille.

Les habitants sont sortis nombreux avec troupes de danse pour faire la fête. Et celle-ci fut belle au grand bonheur de l’ambassadeur des Pays-Bas et de sa délégation qui ne s’attendaient certainement pas à une si grande mobilisation.

"Je pars, mais je reste attaché à la terre du Burkina et je n’oublierai pas Bantogdo...". Normal. Car Hans Maurtis Schapweld était véritablement intégré au Burkina et s’est fait remarquer par son franc-parler et ses actions de développement.

Remises de fournitures scolaires, de poste radio, de téléviseurs, soutien à la construction d’une école, appui aux microcrédits de 482 femmes et nous en oublions. Ce sont justement ses actes concrets qui lui ont valu d’être intronisé Managre-Naaba par le Larlé Naaba avec l’accord du Mogho-Naaba Baongho.

"Quand un homme travaille bien dans une juridiction, le chef peut le récompenser en lui donnant un titre honorifique", explique le Naaba Tigré.

Au regard de ses activités, l’ambassadeur en fin de mission au Burkina, mérite bien sa distinction de ministre de développement.

Il a d’ailleurs promis encore aux populations de Bantogdo d’œuvrer à changer leurs conditions de vie par la construction d’un forage pour les femmes.

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur Paalga