Ce lundi 10 juillet 2006, se sont tenues successivement deux cérémonies de signature de convention de coopération financière. Le ministre des Finances et du Budget, Jean-Baptiste Compaoré a conclu un premier accord avec une représentante du gouvernement de la Confédération suisse, Chrystel Ferret-Balmer.

Par cet accord, la Confédération suisse met 10 milliards de F CFA à la disposition du Burkina Faso. Cela porte le montant total de l’appui budgétaire accordé par la Suisse au Burkina à 40, 4 milliards de F CFA. Cette aide budgétaire s’inscrit dans une dynamique de lutte contre la pauvreté. Elle n’est pas directement ciblée mais la directrice adjointe du bureau de coopération suisse a tenu à rappeler les objectifs chers à la Suisse. Elle a mis l’accent sur, entre autres choses, l’importance de la mobilisation des ressources domestiques, la bonne gestion des finances publiques, et la lutte contre la corruption. Des préoccupations que le ministre des Finances considère avec intérêt.

S’est ensuite ouverte la deuxième cérémonie qui a vu comme principal acteur, la République fédérale d’Allemagne. Deux accords de coopération financière ont été signés entre le ministre des Finances et l’ambassadeur de la République allemande. Mettant 29 846 000 000 F CFA à la disposition du Burkina « l’Allemagne souhaite avant tout lutter contre la pauvreté, soutenir le développement de l’agriculture, promouvoir les droits humains et favoriser la décentralisation », a expliqué l’ambassadeur.

Ces cérémonies traduisent une fois de plus l’excellence des relations qui existent entre les gouvernements des différentes parties signataires. Elles marquent surtout la confiance que les partenaires étrangers accordent au Burkina et à la gestion des ressources. Ainsi, l’ambassadeur d’Allemagne a-t-il conclu son discours : « le Burkina Faso mérite bien une aide au développement ».

Céline BONHOMME (Stagiaire)

Sidwaya