Ce qui passait pour une rumeur par rapport à un probable boycott des sessions du conseil par les conseillers du CDP est une réalité aujourd’hui à Pô. En effet, ces élus n’ont pas répondu à la convocation de la première session qui devait se tenir le 21 juin dernier. Une situation qui laisse présager des lendemains incertains à Pô.

Comment donc amener ces conseillers à siéger à la session du 28 juin prochain ? C’est ce qui a réuni la coordination des partis de l’opposition qui veut comprendre le problème afin de trouver une solution pour éviter une situation ingérable plus tard.

Lors de la rencontre, le représentant du maire a laissé entendre que des démarches sont en train d’être entreprises à leur niveau pour amener les uns et les autres à s’entendre. Ainsi, ils auraient déjà rencontré des chefs coutumiers, et comptent rencontrer des leaders politique de la place, ainsi que les responsables du CDP, pour une 2e fois, pour connaître les raisons du boycott.

Tout cela a amené le coordonnateur des partis d’opposition à relever que conquérir le pouvoir est une chose, mais l’assumer en est une autre. Il faut donc selon lui, beaucoup de tact pour aider M. Koubizara à occuper son fauteuil de maire. Lors de la rencontre, le maire et un fils illustre de Pô ont rendu visite à ces responsables de partis pour les soutenir dans leur action.

S’adressant à ces responsables de partis, à ces frères, le fils de Pô en question est formel : "Je ne suis pas pour vous, ni pour qui que ce soit. Je suis pour Pô, pour le Nahouri. Vous avez travaillé pour en arriver là, et c’est à nous de vous accompagner. A partir de cet instant, je ne resterai pas en marge de votre combat.

Car on ne va pas laisser des gens faire ce qu’ils veulent. Il faut que la décentralisation nous serve. Je vais siéger au conseil à ma manière, même en n’étant pas conseiller. Car pour une fois que la population a choisi quelqu’un pour la représenter, il faut s’en réjouir..."

Pour terminer, l’homme a invité ses frères à surtout proscrire toute idée de violence dans leurs actions, et d’ajouter que le président du Faso lui-même n’est pas là pour la division aujourd’hui, et que les uns et les autres doivent suivre son exemple au lieu d’emprunter un chemin sans fin qui ne va pas les arranger, eux, fils de Pô.

Après que le maire et son hôte se furent retirés, la réunion a continué et les débats étaient très houleux, car des propositions de sortie de crise ont été faites, et, de commun accord, les uns et les autres pensent que seul le dialogue doit prévaloir dans cette situation. Pourvu que les uns et les autres travaillent à faire en sorte que cette situation de conjoncture soit rapidement résolue.

Par Nouffou ZONGA (Collaborateur)

Le Pays