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Banque mondiale au Burkina : Une perfusion de 81 milliards FCFA

Publié le vendredi 23 juin 2006 à 08h05min

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Par trois signatures de conventions le 22 juin 2006 à Ouagadougou, la Banque mondiale a mis à la disposition du Burkina Faso une enveloppe de 81,5 milliards de nos francs. Cette somme servira au financement des trois projets concernant l’Enseignement post-primaire, la réduction de la pauvreté et l’appui aux filières agro-sylvo-pastorales.

Ce financement de 81,5 milliards FCFA accordé au Burkina Faso par la Banque mondiale ira à trois projets précis. Le premier est le Projet d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (PAFASP). D’un montant de 36 milliards FCFA, cette contribution de la Banque mondiale va soutenir la diversification agricole et le développement des marchés.

Ce projet vise à accroître la production et la compétitivité des produits burkinabè sur le marché national, sous-régional et international. Cela passe par le développement des performances techniques, économiques et commerciales des filières sélectionnées (sésame, oignon, mangues, maïs, niébé, volaille, bétail-viande, coton), le développement des infrastructures d’irrigation et de commercialisation, le renforcement du cadre institutionnel et des services de soutien aux filières.

Le deuxième projet qui bénéficie de l’appui de la Banque mondiale pour 12,5 milliards est le projet enseignement post-primaire (PEPP2). Il vise à élargir l’accès des filles et des garçons à l’enseignement secondaire à des coûts réduits. La promotion de la formation professionnelle, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le renforcement des capacités du ministère de tutelle.

La troisième signature de convention est en fait une sorte d’appui budgétaire que la Banque mondiale apporte au Burkina Faso dans la lutte contre la pauvreté. Cet appui s’évalue à quelque 33 milliards de nos francs et servira à la mise en œuvre du Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP). Ces fonds sont destinés à financer les mesures de réformes économiques et les projets des secteurs prioritaires du CSLP.

En signant ces trois convention, Ellen Goldstein, la représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso, a appelé les autorités burkinabè à une bonne gestion de ces projets. Elle leur a rappelé que « l’engagement et la stabilité des équipes de mise en œuvre des activités programmées conditionnent le succès des projets et programmes. Nous invitons donc le gouvernement à y veiller. Pour notre part, nous appuierons les efforts pour une mise en œuvre réussie des projets ».

S’exprimant au compte de la partie burkinabè, le ministre Salif Diallo a déclaré que « les conventions que nous venons de signer peuvent et doivent permettre le développement de notre pays ». Il a promis une bonne gestion des fonds et a félicité toute la représentation de la Banque mondiale au Burkina pour les efforts constants d’appui au développement de notre pays.

Soulignons que les trois conventions ont été signées par Ellen Goldstein, représentante de la Banque mondiale au Burkina et Jean Baptiste Compaoré, ministre burkinabè des Finances et du Budget.

San Evariste Barro

Observateur Paalga

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