Cette rencontre d’échanges visait à mieux faire connaître le centre aux partis politiques et à établir un véritable partenariat dans la lutte pour la promotion de la participation politique des femmes au Burkina.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, Mme Tiensbandé a tenu à remercier tous les partis politiques qui ont impliqué les femmes dans le processus électoral lors des dernières municipales. Elle les a encouragés à persévérer dans ce sens, car a-t-elle dit, « les femmes, principales victimes du sous-développement, sont les mieux placées pour lutter contre la pauvreté ».

Mme Tiensbandé les a donc invitées à se battre parce que, a-t-elle affirmé, le développement des femmes doit se réaliser avec et par elles. Lors des échanges, les représentants des partis politiques ont relevé un certain nombre d’obstacles qui freinent la pleine participation des femmes aux activités politiques et partant influent négativement sur l’occupation des postes de responsabilité par elles. Il s’agit entre autres des pesanteurs socioculturelles, du manque de confiance des femmes en elles-mêmes, de leur extrême pauvreté.

Pour y remédier, les participants à la rencontre ont sollicité l’aide du NDI à travers le financement des femmes en politique, leur formation à l’élaboration de microprojets, des séances de formation qui leur permettront d’être plus déterminées en politique et la formation des responsables de partis politiques en vue de la promotion de la participation politique des femmes.

En réponse à ces doléances, Mme Tiensbandé a déclaré que certaines de leurs préoccupations sont déjà prises en compte par le NDI. En effet le NDI prévoit des ateliers de formation pour toutes les élues municipales du Burkina dans les jours à venir ainsi que des séances de plaidoyer en faveur des femmes pour les législatives prochaines. En outre, les femmes militant dans les partis seront formées sur des thèmes tels que le leadership, la décentralisation, la santé de la reproduction. Elle a par ailleurs donné l’assurance que les participants peuvent à tout moment venir au centre exprimer leurs besoins en formation. Les deux parties se sont séparées sur une note de satisfaction qui augure d’un bon partenariat.

Clarisse HEMA

Sidwaya