AIB. : Monsieur le maire, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

EMZ. : A l’état civil, je me nomme Macaire Eugène Zabré. De profession, je suis ingénieur électro-mécanicien. Actuellement, j’exerce les fonctions de directeur adjoint de l’entreprise SO.RO. Je suis marié et père de deux enfants et j’ai 45 ans.

AIB. : Sous quel signe, Monsieur le maire, placez-vous votre mandat ?

EMZ. : Mon mandat, je le place sous le signe de la fraternité. Vous le savez sans doute, dans la presse, Kombissiri était citée comme un des points chauds de ces municipales. On pensait qu’il y aurait des affrontements. Dieu merci, rien de tout cela. La sagesse de uns et des autres a primé. Je dois dire que les chefs coutumiers nous ont administré la preuve de leur maturité d’esprit, de dépassement de soi. Le maire sortant et son équipe et les nouveaux conseillers ont conjugué leurs efforts. Notre seul souci est la construction de cette commune qui nous a vu naître et grandir.

Nous voulons lui apporter notre pierre par une autre dynamique. Le maire sortant, par ailleurs élu conseiller m’a, rassuré de son entière disponibilité. La preuve, il est en ce moment (pendant l’interview) à mes côtés. La commune ne sera pas gérée dans l’exclusion, mais dans l’intérêt général. Le mairie sortant n’a jamais fermé les portes de la mairie, moi non plus. Je lance un appel à tous, à bâtir notre maison commune. Avant tout, je dis merci à tous pour mon élection.

AIB. : Monsieur le maire, parlant des populations, est-ce que vous avez une idée de leurs attentes pressantes ?

EMZ . : Je crois pouvoir répondre par l’affirmative avec quelques nuances. Par l’affirmative parce que durant les deux campagnes électorales : présidentielle et municipale, nous avons sillonné la commune dans toutes ses dimensions. A l’occasion, des préoccupations ont été exprimées. En fait, elles peuvent être résumées à des questions d’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau, au désenclavement, aux activités rémunératrices des femmes et bien d’autres problèmes. Nous avons pris ces doléances. Pour le moment, nous ne les avons pas hiérarchisées. Incessamment, nous allons rendre public un certain nombre d’actions que nous allons mener. Mais avant, nous repartirons à la rencontre de la population dans toutes ses composantes. Un travail de synthèse sera fait avec l’ensemble des conseillers. Et sur la base des acquis de l’équipe sortante, nous travaillerons à apporter un plus dans l’amélioration des conditions de vie des populations.

AIB. : Monsieur le maire, qui dit satisfaction des préoccupations, dit mobilisation de ressources. Quel sera votre stratégie ?

EMZ. : Je ne dirai pas qu’il est trop tôt de dévoiler la stratégie, parce qu’au-delà de ma personne, c’est tout une équipe qui travaillera en synergie. La stratégie sera élaborée par le conseil municipal de façon participative. Lorsque nous serons prêts, nous allons convier la presse pour faire connaître comment nous comptons consolider les acquis des deux mandatures précédentes.

AIB. : Sur quels axes, aimeriez-vous qu’on juge votre mandat en 2011 ?

EMZ. : Comme je l’ai dit plus haut, nous allons rendre public un document qui va situer tout le monde sur ce que nous ambitionnons pour cette commune pour les 5 ans à venir. A terme, les gens feront la part entre le contenu de notre programme et les réalisations physiques. Mais je dois tout de suite reconnaître que toute œuvre humaine est perfectible, et certainement que la nôtre aura des hauts et des bas. D’avance merci a tous ceux qui nous ont porté à la tête de la mairie et à tous ceux qui ne manqueront pas de nous apporter leurs soutiens.

Propos recueillis par Missa MILLOGO
AIB/Kombissiri

Sidwaya