C’est ce que pense le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Youssouf Ouédraogo qui a présidé la cérémonie d’au revoir organisée en l’honneur du diplomate sénégalais. Selon le chef de la diplomatie burkinabè, la contribution de l’ambassadeur Sylla à la consolidation des liens d’amitié et de fraternité entre le Sénégal et le Burkina Faso est inestimable.

Dès son arrivée, il a immédiatement affiché ses ambitions en s’attelant à l’organisation de la première grande Commission mixte de coopération entre le Sénégal et le Burkina qui a eu effectivement lieu à Dakar le 9 avril 1999. Celle-ci a été suivie de la tenue de la deuxième session à Ouagadougou en juillet 2002.

Cela, conjugué avec l’institution du comité de suivi et avec la tenue de bien d’autres rencontres entre les deux parties ont, de l’avis de M. Youssouf Ouédraogo, renforcé de nombreux domaines de la coopération bilatérale entre les deux pays et étoffé son cadre juridique par la signature de plusieurs accords.

Aussi, l’existence d’excellentes relations entre les deux armées ainsi que dans les domaines universitaire, culturel, scientifique et commercial, ont fini de faire de la coopération sénégalo-burkinabè, une coopération exemplaire et très dynamique, le principal artisan d’une telle performance est, selon le ministre Ouédraogo, l’ambassadeur Sylla, diplomate chevronné, dynamique, alliant simplicité et courtoisie à l’efficacité.

La mise à la disposition du Burkina d’une zone franche au port autonome de Dakar dans le cadre de la généreuse initiative du président Wade d’offrir une façade maritime au pays ouest-africain sans littoral est aussi une autre preuve de cette dynamique coopération.

En reconnaissance de tous ces mérites, le président du Faso n’a pu s’empêcher de décerner à ce diplomate de haut vol, la distinction honorifique d’officier de l’Ordre national du Burkina Faso. Avant de partir pour sa prochaine destination, l’Allemagne, l’ambassadeur Sylla a tenu à saluer les autorités burkinabè pour leur disponibilité qui lui a été d’un grand secours dans la réussite de sa mission.

Il a qualifié la coopération entre le Sénégal et le Burkina Faso de coopération de complémentarité, non pas par opposition à la coopération entre le Nord et le Sud qui est essentiellement basée sur l’aide au développement, mais par distinction de pays du Sud, au-delà du matériel, est beaucoup plus sociale en se fondant sur un échange qualitatif d’expériences et de partage mutuel.

Ladji BAMA (bamayacou@yahoo.fr),
(stagiaire)
Sidwaya