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"Un enfant, une école" : Des actions multiformes en faveur des déshérités

Publié le jeudi 19 février 2004 à 08h00min

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"Un enfant, une école", c’est le nom d’une association qui a fait du bien-être des enfants, son cheval de bataille. Depuis sa création en 1999, elle œuvre pour assurer de meilleures conditions de vie et de scolarisation aux enfants nécessiteux.

C’est précisément, le 3 septembre 1999 que l’association "Un enfant, une école" a été officiellement reconnue. Sensibiliser et motiver l’opinion à soutenir la scolarisation des enfants en situation particulièrement difficile ; identifier et aider les enfants nécessiteux constituent entre autres, ses principaux objectifs. D’une manière générale, l’association œuvre pour le bien être et l’épanouissement des petits enfants en situation difficile.

Ainsi, depuis plus de trois ans, elle tente de jouer sa partition dans la prise en charge des enfants et ce, dans l’esprit de partenariat et de complémentarité avec l’Etat et les structures à caractère social.

Pour atteindre ses objectifs, "un enfant, une école" a initié des journées de fraternité qu’elle organise durant les fêtes de fin d’année à l’intention des enfants.

Ces journées, selon le président de l’association, M. Maurice Somé, sont une activité qui consiste à réunir dans un cadre donné, des enfants en situation particulièrement difficile, dans l’optique de leur permettre de vivre des moments de joie, de partage d’amitié et de fraternité.

De soixante (60) enfants à la première édition, le nombre a pratiquement triplé à la troisième édition de ces journées de fraternité qui se sont déroulées du 19 au 23 décembre 2003 (184 enfants y ont pris part).

Des journées très bénéfiques

Le troisième vice-président de l’Assemblée nationale, M. Gilbert Ouédraogo, qui a présidé la troisième édition des journées a confié que "l’accroissement du nombre d’enfants témoigne de l’engagement des membres de l’association, à faire des problématiques de l’enfant, un souci quotidien". Et M. Maurice Somé d’ajouter que "Notre vœu est de permettre au maximum d’enfants, de bénéficier de ces journées qui sont les leurs".

En effet, lors de celles-ci, les enfants nécessiteux des différentes provinces du Burkina se retrouvent en fin d’année à Ouagadougou pour y mener une série d’activités : poèmes, théâtre, visites touristiques, ciné-débat, échanges sur thèmes... En outre, ils partagent un repas communautaire et reçoivent des cadeaux (fournitures scolaires, vivres...). La troisième édition avait pour thème : "trafic et travail des enfants : contribution des enfants à la lutte". Un thème d’interpellation autour duquel des petits enfants ont échangé et apporté selon M. Somé, leur contribution en vue d’éradiquer ces phénomènes. Il a par ailleurs soutenu que les journées de fraternité restent une innovation de "un enfant, une école". Aussi, travaille-t-il à maintenir le cap dans l’intérêt de ces enfants. "Malgré, les résultats satisfaisants obtenus par l’association en quelques années seulement d’existence, beaucoup de défis restent à relever, notamment permettre à plusieurs enfants d’avoir de meilleures conditions de vie et de scolarisation" a conclu M. Somé.

L’association est soutenue dans ses activités par des partenaires que sont : "La Bergerie du lac" de France et Yam yinga de Suisse.

Aïssata BANGRE
Sidwaya

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