SOS Sahel International : Renforcer les capacités des membres des comités de gestion des points d’eau
La Maison des jeunes et de la culture de Titao a abrité du 16 au 20 mai 2006, un atelier de recyclage des membres des Comités de gestion des points d’eau (CGPE) de la province du Lorum.
Rendre plus compétents et opérationnels les Comités de gestion des points d’eau de la province du Lorum, c’est l’objectif que s’est fixé l’ONG SOS Sahel International à travers cette session de formation.
C’est donc une première d’une série de formations qui va couvrir toute la province du Lorum. Cette activité menée par SOS Sahel International s’inscrit dans le cadre des activités d’animation Eau - Hygiène - Assainissement du Programme d’appui au développement du secteur de l’eau et de l’assainissement (PADSEA II).
En rappel, notons que ces comités de gestion ont été mis en place par le PEEN (Programme eau et environnement dans le Nord) qui a bouclé ses activités en 2005 et aujourd’hui, relayé par le PADSEA II.
L’ONG SOS Sahel International qui a la charge de conduire les activités d’animation dans les provinces du Yatenga et du Lorum travaille à travers des équipes d’animation basées sur place.
Pour la présente formation, au total, quinze comités de gestion soit une centaine de participants ont été conviés. Pendant quatre jours, il s’est agi de faire l’état des lieux des comités de gestion, faire appel à leur expérience et renforcer les compétences.
Les comités ont donc eu droit à des communications sur la gestion financière, la maintenance des pompes, la promotion de l’hygiène et de l’assainissement. Ces communications assorties d’échanges ont permis aux différents participants de tirer le maximum de profit qu’ils pourront restituer dès leur retour dans leur localité respective.
A terme, l’ONG SOS Sahel International entend inscrire les populations bénéficiaires dans une perspective d’autopromotion durable des points d’eau tout en développant des comportements adéquats en matière d’hygiène et d’assainissement, car l’eau est source de vie certes, mais si des mesures ne sont pas prises, elle peut devenir une véritable source de maladies. C’est donc des membres de comités redynamisés qui retrouveront leur base pour animer les comités en charge de la question de l’eau dans la province.
Abdoul Salam OUARMA
AIB-Titao