Plusieurs personnalités parlementaires d’Afrique dont des présidents de parlements prendront part à la rencontre de Ouagadougou.

Les quelque 200 participants attendus échangeront soixante douze heures durant, autour de plusieurs thèmes dont ceux portant sur « la problématique de l’émigration », « la lutte contre le VIH/SIDA » et « la diversité linguistique ». Créée en mai 1967 sous l’appellation d’Association internationale des parlementaires de langue française, l’APF est un cadre de débats et de proposition sur des sujets d’intérêt commun à ses membres.

Par ses avis et recommandations à la Conférence ministérielle de la Francophonie et au Conseil permanent de la Francophonie, elle participe à la vie institutionnelle de la Francophonie. Elle intervient devant les chefs d’Etat lors des Sommets de la Francophonie. En étroite collaboration avec l’Agence de la Francophonie, elle engage et met en œuvre des actions dans les domaines de la coopération interparlementaire et du développement de la démocratie. Ses actions visent à renforcer la solidarité entre institutions parlementaires et à promouvoir la démocratie et l’Etat de droit, plus particulièrement au sein de la communauté francophone.

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie mène un important travail de réflexion portant sur des sujets tels que les libertés et droits politiques, les parlements et la communication, l’espace économique francophone et la coopération décentralisée ou encore l’éducation, les obstacles à la diffusion des connaissances dans les pays francophones ou la place du français dans les organisations internationales L’Assemblée se prononce sur la base de rapports établis par ses commissions. L’Assemblée parlementaire de la Francophonie adopte des résolutions sur des sujets intéressant la communauté francophone dans les domaines politique, économique, social et culturel.

Elle adopte également des avis et des recommandations destinés à la Conférence ministérielle de la Francophonie et au Conseil permanent de la Francophonie ainsi que des recommandations destinées aux chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage. Depuis sa réadmission au sein de l’APF, sous la première législature de la IVe République, le Burkina Faso joue un rôle important au sein de cette instance parlementaire internationale.

Ainsi, le président de l’Assemblée nationale, Roch Marc Christian Kaboré est vice-président du bureau de l’APF, tandis que Mahama Sawadogo préside la Commission de la coopération et du développement. Quant à Bongnessan Arsène Yé, ancien président de l’Assemblée nationale, il occupe le poste de rapporteur au sein du bureau de la Commission politique.

La tenue à Ouagadougou de cette XIVe Assemblée régionale Afrique de l’APF est une marque de confiance et traduit la considération dont jouit notre pays au sein des instances internationales.

DCRP/AN