Pour cette conférence de presse relative à la tenue prochaine dans notre capitale de la XIVe Assemblée régionale Afrique de l’APF, le 2e vice- président de l’Assemblée nationale, Mahama Sawadogo, était, en sa qualité de président du comité d’organisation, le principal animateur. Il a d’abord présenté l’APF dont l’Assemblée régionale Afrique (ARA) est le démembrement continental : "L’Assemblée parlementaire de la Francophonie est une structure dans laquelle sont organisés les parlements des pays du monde entier ayant le français en partage.

Son objectif premier est d’être le reflet et le témoin du pluralisme culturel des peuples de l’espace francophone". Le député Sawadogo a ensuite relevé l’engagement du Burkina en matière de démocratie parlementaire. Le pays en a fait, dit-il, un instrument de coopération et d’intégration des peuples.

D’où sa joie d’accueillir cette XIVe ARA et son souci de tout mettre en oeuvre pour sa réussite tant au plan de l’organisation que de la participation ( plus de 200 personnalités et invités de marques sont attendus). Les principaux thèmes à l’ordre du jour de la rencontre sont : la problématique de l’émigration, la lutte contre le VIH/SIDA, et la diversité linguistique. Des thèmes qui expriment en eux -mêmes, selon le conférencier, les maux qui minent nos sociétés actuelles.

L’Assemblée mauritanienne non attendue

Enfin, le 2e vice-président de l’hémicycle a dû, avec l’appui de quelques membres du comité d’organisation de la XIVe ARA, faire face aux questions des journalistes présents. La Côte d’Ivoire, compte tenu de sa situation politique actuelle, sera-t-elle de la rencontre ? Qu’est -ce qui a guidé au choix des thèmes de l’Assemblée ? Et qu’attend le Burkina de cette réunion de Ouagadougou ? Ce sont, entre autres, les préoccupations soulevées par les hommes de média.

Sur la première question M. Sawadogo a indiqué que l’instance dirigeante de l’APF, se fondant sur la fin du mandat constitutionnel du parlement ivoirien, n’a pas jugé nécessaire de l’inviter à Ouagadougou. N’est pas également attendue l’Assemblée mauritanienne qui avait accueilli la XIIIe Assemblée régionale Afrique en 2005. Cette absence du parlement de la Mauritanie s’explique par le coup d’Etat qui a eu lieu dans le pays.

Sur la deuxième, il a indiqué que le choix des thèmes était lié aux préoccupations actuelles du monde francophone d’Afrique ( émigration, SIDA, etc.). En réponse à la troisième question, Mahama Sawadogo a relevé deux attentes : une grande participation des délégations étrangères et de bonnes résolutions à l’issue de la rencontre.

Par Grégoire B. BAZIE

Le Pays