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Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

Publié le lundi 22 mai 2006 à 08h41min

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Charlotte Rampling dans le film "Vers le Sud"

Alors que des Africains luttent bec et ongles contre la polygamie, des Québécoises pure laine acceptent de devenir les coépouses de polygames africains. Rencontres

C’est à Sérékunda, en Gambie, que Louise Girardin est devenue, à 50 ans, Fatoumata, la troisième épouse de Maodo, un chauffeur de taxi illettré. La Québécoise mettait pour la première fois les pieds en Afrique, sans se douter du coup de foudre qui l’y attendait. Divorcée et mère de trois enfants, Louise est tombée amoureuse non seulement de Maodo, mais de toute sa famille.

« S’il avait été célibataire, je ne crois pas que je l’aurais épousé, explique-telle. J’aimais l’ensemble, l’aspect rassurant de la famille étendue : mon mari ne me tromperait pas, ne me quitterait pas pour une femme plus jeune ; je ne serais plus jamais seule et je vivrais entourée d’enfants ».

A son arrivée en Gambie, son mari avait en effet déjà deux femmes et trois enfants. « J’ai compris que la polygamie, dans certains milieux, est une question de survie. En milieu rural, ce sont souvent des mariages arrangés et non pas d’amour. Il n’y a donc pas de jalousie. C’est ce qui m’a amené à supporter l’idée. » Une fois mariée religieusement, Fatoumata vit donc dans une concession que se partagent les deux premières femmes de son époux. Son mari n’a pas de pièce à lui seul et alterne de deux jours en deux jours chez chacune de ses femmes.

« Mon mari, ses femmes, leurs enfants et moi »

Il a connu deux mariages arrangés, mais elle aime à penser qu’il l’a choisie, elle. Aujourd’hui, Louise croit encore qu’il avait à son égard des sentiments différents. « En principe, la troisième épouse est choisie par le mari, dit-elle. Il n’y a eu aucune jalousie de la part des autres femmes, contentes que j’apporte une sécurité financière. De mon côté, je n’ai été jalouse qu’une fois : Maodo jouait au lido avec l’une de ses femmes et j’ai été jalouse de leur complicité, les voyant rire et parler leur langue. Je me suis sentie étrangère ». Rapatriée d’urgence à la suite d’une malaria, son aventure aura duré trois ans. « Je pensais finir mes jours là-bas. Mais tellement de choses bizarres sont arrivées, comme si l’Afrique voulait me foutre à la porte.

Après trois semaines à l’hôpital, j’étais devenue aphasique, je ne marchais plus et j’avais épuisé toutes mes ressources financières. C’était devenu une obsession de revenir au Québec. « Louise n’a jamais revu son mari, qui a aujourd’hui 10 enfants. Pour exorciser la blessure, dont elle a mis six ans à se remettre, elle a écrit « Mon mari, ses femmes, leurs enfants et moi », paru en septembre 2005 aux Editions Lanctôt, à Montréal.

Une féministe chez les polygames

Eve, 29 ans, est issue d’une longue lignée de féministes. « Mon arrière-grand-mère a laissé son mari alcoolique au début du siècle dernier, dit-elle. Le curé a bien essayé de l’en dissuader, mais elle l’a envoyé promener ! » Cette future quatrième épouse d’un musicien sénégalais n’a non plus, rien de la femme obéissante et soumise. « Ce fut le coup de foudre des deux côtés, dit-elle en rappelant ce jour de l’été 1999 où elle a rencontré Djibril, en tournée au Canada. Il m’a dit le soir même de notre rencontre qu’il avait deux femmes. J’ai eu le plus grand respect pour lui ». Ils se sont ensuite revus de nombreuses fois, entre autres au Sénégal, où Eve s’est convertie à l’islam et a rencontré le reste de la famille.

Djibril a aujourd’hui trois femmes et huit enfants, mais Eve compte l’épouser aussitôt que leurs situations respectives le permettront. « Ses autres femmes m’ont acceptée. Pour l’instant, je suis aux études et lui est pris par ses contrats de musique et les charges familiales : il fait vivre une trentaine de personnes ». Elle constate qu’on parle peu de la condition des hommes dans la polygamie : « C’est aussi difficile pour eux. Tous les hommes ne veulent pas cela. Il y a beaucoup de pressions familiales ».

La jeune femme souhaite une meilleure éducation sexuelle au Sénégal. « Au Québec, la pilule a aidé les femmes à s’épanouir, dit Eve, qui poste des livres sur la contraception à ses futures coépouses, qui prennent la pilule. En Afrique, les femmes se font la guerre en faisant des enfants pour garder leur mari. La polygamie, à l’origine, c’est aussi pour que le clan subsiste. Mais, plus de descendants égale aussi plus de bouches à nourrir... » Alors, pourquoi accepter la polygamie ? « J’aime Djibril, répond-elle. Je l’ai trouvé dans cette situation et je ne le changerai pas ».

Un polygame qui refuse de l’avouer

Pour Nathalie Dussault, tout a été moins clair. Mariée pendant trois ans à El hadji, un Sénégalais avec lequel elle vivait six mois par an en banlieue de Dakar, la Québécoise de 39 ans savait qu’il entretenait une relation avec trois autres femmes et qu’il avait des enfants. « Il ne vivait pas avec ces femmes-là, car pour vivre dans la même maison, il faut être marié. Mais des gens du quartier me disaient que j’étais la deuxième femme, ce qu’il n’a jamais avoué, de peur que je le quitte. Sa famille aussi me cachait la réalité ».

Son mari a d’ailleurs épousé une autre femme vers la fin de leur relation. « J’ai accepté en lui disant que notre entente devait être dans les deux sens. Que j’étais aussi capable d’être avec un autre homme. Il n’a jamais accepté cette partie du contrat ». Prête à accepter la polygamie, c’est le manque d’honnêteté qui a, selon elle, ruiné leur mariage. « Je n’ai rien contre la polygamie à l’africaine, si elle est claire et que tous sont consentants. Mais mon mari ne voulait pas l’avouer ».

Bianca Joubert
SYFIA international

Siwaya

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Vos commentaires

  • Le 22 mai 2006 à 11:50 En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

    Pouvez-vous s’il vous plaît nous préciser l’objectif de votre papier ?
    Est-ce juste une présentation brute de la misère psychologico-sexuelle de femmes blanches en mal d’exotisme (ce que confirmerait la photo de Charlotte Rampling dans "vers le Sud"), ou bien une tentative de revalorisation de la polygamie aux yeux des africaines dans le style "si même les blanches lui trouvent de l’attrait, alors mesdames qu’est ce que vous lui reprochez ?" ! Etant entendu quand femme blanche veut... c’est forcément signe de progrès, donc Femme noire doit suivre ?

    Marlène

    • Le 22 mai 2006 à 15:21, par Francky (burkinabe) En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

      Bien dit Marlène. Alors mr le journaliste, pourriez vous nous dire ce qui a motivé votre article ? Pourquoi insistez vous sur le fait que "meme les femmes blanches l’acceptent" ? La vie est un choix et si elles ont choisi de vivre avec un mari polygame, c’est leur vie et cela ne change rien au fait que la polygamie ait des consequences negatives sur la société. Savez vous combien de foyers ont été brisés a cause de la polygamie ? savez vous combien d’enfants ont été traumatisés à jamais a cause de la polygamie ? savez vous combien de personnes ont été contaminé par des maladies dangereuses a cause de la polygamie ? savez vous combien de personnes ont une vie sentimentale desequilibrée parcequ’ils ont vecu dans une famille polygame ? Nous gagnerons mieux a decourager cette pratique au lieu d’essayer d’en donner une image "positive". Si vous etes en mal d’inspiration et que vous tenez à parler forcement de femme..il y’a une femme qui a decidé d’epouser un arbre. c’est son choix et est ce à dire qu’il doit avoir une ruée vers les arbres ? Nous en avons vraiment marre des articles du genre "un blanc vu en train de manger du benga" "une blanche parle le mooré" et j’en passe. D’ailleurs avez vous demandé l’avis de ses femmes avant de parler d’elles ? Surtout que vous vous permettez de citer leurs noms. Et si elles vous intentaient un proces, qu’est ce que vous verez ? j’imagine que vous direz "ca devait arriver ou c’est Dieu qui l’a voulu". Quittez dans ca svp. Si la polygamie avait un sens dans le temps (j’en doute d’ailleurs), aujourdhui elle doit etre bannie de notre culture, elle n’est que source de problèmes. Chapeau d’ailleurs à tous ces monsieurs qui arrivent a manipuler leur coeur pour pouvoir "aimer" plusieurs femmes à la fois, je lève mon verre à leur santé. Ce n’est pas parceque nous sommes africains que nous devons approuver toutes nos pratiques. Ayons le courage de dire que c’est pas bien quand c’est pas bien. Cela n’est nullement une manière de renier sa culture, bien au contraire...
      Merci

      • Le 22 mai 2006 à 16:03 En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

        Je crois avoir entendu la semaine (sur RFI) que des études laissent à penser que la polygamie est une inclination naturelle de l’Homme. La monogamie serait donc culturelle.

        Quelqu’un d’autre l’a-t-il entendu ?

        Bien sûr, je n’encourage pas pour autant la polygamie, quoique...

        Paga Naba

        • Le 22 mai 2006 à 18:47, par banb la renda En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

          polygamie quand tu nous tient. Dites moi ! N’est ce pas qu’au lieu de la polygamie il yen a qui entretiennent plusieurs bureaux dehors.? Que faut il faire. Suis pas pour la polygamie mais suis pas egalement pour l’hypocrisie. Trop de gens respectables se comportent en coureurs de jupons impenitent malgré qu’ils ont juré fidelité à leur conjoint(e). c’est dû à quoi ?
          Susi 100% sans avis parceque sais pas ce qu’il faut faire. A l’aide

        • Le 22 mai 2006 à 20:48 En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

          Super ! Je n’ai pas écouté l’émission, mais je suis contente que quelqu’un comme vous nous la relate. Vu la diffusion culturelle intense entre l’Occident et l’Afrique, les femmes africaines vont enfin se livrer à la polygamie façon femme blanche. Finalement c’est pas mal comme troc, à elles la polygamie, à nous la ballade. Laissez-vous aller naturellement messieurs, nous, nous continuerons à nous "cultiver".

          Marlène

        • Le 24 mai 2006 à 08:25, par Babs En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

          Inclination "naturelle" de l’homme ........
          — > sans "h" majuscule svp, car avec majuscule c’est équivalent à être humain, or je ne crois pas que les femmes aient cette inclinaison... bien sûr on trouve toujours des exceptions.
          — > "naturel" équivaut pour moi à un état proche de l’instinct, donc du "mâle"....

          Or le propre de l’homme n’est-il pas de dépasser ses instincts "naturels" ou "animaux", voire "bestiaux" ???
          C’est une injure je crois, pour les hommes dignes, intelligents de coeur et respectueux, de présenter un tel raccourci !

          "C’est naturel, alors allons-y gaiement ! livrons nous à la satisfaction de nos plus bas désirs !" Puisque avoir envie de posséder plusieurs femelles est naturel, alors être violent l’est aussi !?!?? Le propre de l’humain selon moi est de réfléchir et non pas écouter ou subir ses instincts, évoluer, dépasser l’animalité que nous avions peut-être au départ en commun avec les autres animaux. Nous pouvons agir sur notre environnement et nous avons toujours le choix et le contrôle en fixant des règles de comportement, c’est ce qu’on appelle la société.

          Je crois aussi que la polygamie était bien respectueuse (dans ses principes, peut-être pas toujours dans ses faits......) et nécessaire à la société à une époque, certainement plus que les Rois de France avec leur kyrielle de maîtresses qu’ils abandonnaient dès qu’ils en avaient une plus appétissante !!!!
          C’était une tentative de réponse et un premier contôle de l’instinct mâle. Or depuis on a encore évolué. Je pense qu’actuellement les hommes ont dépassé le stade du guerrier sur lequel repose la survie de l’espèce et qu’il peut se laisser aller à plus de sentiments et de douceur, pas être le jouet de ses hormones.

          Barbara

      • Le 22 mai 2006 à 21:00 En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

        C’es exactement ce qui m’a gêné dans l’article, cette façon que nous avons de penser que nos pratiques ne peuvent être valorisées que si le blanc y appose son sceau d’approbation. "Le blanc même le fait" devient une évidence en soi, plus besoin d’arguments pour étayer la discussion. Mais on s’en fiche qu’ils aiment le benga ou non, qu’ils dansent le warba ou pas et encore moins qu’une vieille de 50 ans se fasse 3ème épouse.
        Je n’ai jamais vu un blanc se vanter qu’un noir parle sa langue ou mange sa nourriture.
        Nous ne serons pas respectables parce que le blanc nous respecte, mais parce que nous aurons de la valeur à nos propres yeux.
        Pas mal l’exemple de l’arbre.

        Marlène

    • Le 23 mai 2006 à 22:35, par Francois En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

      En tout cas cet article aura fait couler de l’encre...c’est surement d’ailleur le but de l’auteur. j’aimerais juste apporter mon point de vue sur le sujet.

      Les societes occidentales ont un probleme grave aujourd’hui, c’est l’individualisme pousse a l’extreme qui cree un veritable vide et un mal de vivre de plus en plus croissant chez les hommes et femmes de ces pays. La richesse materielle surabondante a appauvri l’occident de ces valeurs essentielles et amene les occidentaux a trouver refuge dans d’autres valeurs...meme negatives.

      Plus particulierement on peut prendre le cas du Quebec (ou je vis depuis 10 ans) et qui est vraiment siderant : Le suicide et la drogue chez les jeunes, les clubs de danseuses et de danseurs nus pour distraire les travailleuses et travailleurs, les vacances dans le Sud pour s’adonner aux activites de tourisme sexuel (aussi bien pour les hommes que les femmes) sont un ensemble de facteurs qui fait dire que cette societe va mal. Alors il n’est pas rare de trouver ici des gens qui ne comprennent rien a l’afrique et qui essaient s’arroger des valeurs que nous meme vous voulons fuir aujourd’hui...en autre la polygamie.

      Arretons donc le cirque. L’Afrique lutte pour son developpement et nous savons bien que la polygamie est un facteur de sous-developpement. Nous avons evolue dans le combat et nous nous battons pour vraincre le sous-developpement. Alors pour le cas precis de la polygamie, ne nous laissons pas distraire par des femmes en mal de sensations fortes que l’egoisme a pousse a aller chercher des marris Africains (parcequ’elles sont amoureuses) a leur femmes Africaines sous pretexte qu’elles acceptent la polygamie.

      C’est de l’egoisme qui ne dit pas son nom...et ses Quebecoises n’ont aucun merrite de vouloir defendre la polygamie. Meme en ecrivant des livres (d’ailleur on pourrait etre surpris en apprenant leur niveau d’education).

      Bye...Un Burkinabe de Montreal

      • Le 6 juin 2006 à 15:43, par Mathieu77 En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

        Je suis un jeune africain, mais qui cherche vainement à comprendre d’où je viens, qu’est-ce que je suis, et où je vais. Je remercie très sincèrement l’auteur de l’article qui a bien voulu jeter le pavé dans la mare. Je remercie aussi sincèrement tous ceux et celles qui ont bien voulu donner leur sentiments sur la polygamie. Je n’ai pas eu la chance ou la malchance de naître dans une famille polygame. Je ne peux donc parler avec sérieux, ne serait-ce qu’en me basant sur ma seule expérience, de la vie dans les familles polygames ( Dieu seul sait qu’il y a beaucoup de polygames sur cette terre, coutumièrement ou religieusement parlant). Je suis issu d’une famille monogame, après qu’avec l’arrivée des pères blancs ( catholiques) mes grands-parents aient été priés d’ abandonner toutes leurs épouses pour n’en garder qu’une. Ont-ils eu raison ? Je n’ai pas assez d’éléments pour repondre. J’ai plûtôt appris que dans certaines sociétés traditionnelles africaines ( pas toutes, mais citons comme exemples ( à confirmer), les Gourounsis et les Dagaras), c’est la première épouse qui choisissait sa coépouse, qui pouvait même être sa soeur de sang. Etait-ce bien ?, je n’ai pas assez d’éléments pour repondre. Ce qui est une certitude, ces sociétés ont eu des descendants qui vivent aujourd’hui et dont des études statistiques sérieuses peuvent permettre de faire une petite part des choses car, dans la mesure où il n’existe pas une machine à mesurer le bonheur, il serait très hasardeux de conclure aujourd’hui que nous soyons plus heureux que nos dévanciers et que nos enfants seront plus heureux que nous, demain. Notre jugement hâtif peut traduire notre degré d’égoïsme du moment. Ce qui est certain, le problème de polygamie est un problème réel aujourd’hui et je me rappelle cette manifestation publique, il y a quelques années, de femmes ivoiriennes demandant aux hommes de les épouser plus d’une afin que chacune puisse aussi goûter la joie où la misère du foyer. La dernière chose certaine à laquelle je crois c’est que la cellule familiale (monogame ou polygame) démeure le pilier de la survie de notre espèce humaine. Si j’ai blessé l’un ou l’autre, je demande sincèrement pardon. Que le créateur sauve son oeuvre !

    • Le 7 septembre 2011 à 03:26, par Iritah Shenmira NABA En réponse à : > Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

      Etes vous sure que vos réactions ne sont pas toutes émotionnelles et irrationnelles ? Par ce que l’honnêteté exige que nous réfléchissons un peu, car la monogamie et la polygamie dans une balance ne s’équilibre pas. Chaque société a sa culture et ses valeurs sans ignorer les avantages et désavantages. Peut être que la monogamie est le pilier de la structure sociale des occidentaux. Ca fonctionne ou pas tant mieux... Mais pourquoi c’est toujours a l’Homme noir de se soumettre aux valeurs occidentales ? Aller a l’école de l’homme blanc ne veut pas dire qu’on est blanc. ( une musaraigne quelque soit le temps passé dans un trou de rat jamais ne deviendra rat). Honnêtement parlant, y’a t-il une seule chose en un Africain qui ait été traité avec la moindre valeur ? NON...
      Nous parlons la de l’un des piliers de notre culture en tant qu’Homme noir. Qu’avons nous fait de notre DIGNITE ? Pourquoi c’est toujours l’idéologie occidentale qui vient nous enseigner de nous renier ? C’est ça L’IMPERIALISME..

  • Le 16 février 2010 à 22:04, par osiris En réponse à : Polygamie en Afrique : Des Québécoises, 2e et 3e épouses d’Africains

    La polygamie certes est loin d’etre parfaite.Mais ce n’est pas une mauvaise pratique seulement les individus peuvent rendre ce mode de vie mauvais.C’est une quelque chose a respecter et a comprendre parce que ca existe depuis que le monde est monde.

    Ne me dites pas que la polygamie est mieux que d’etre marié et tromper sa femme. Ou bien le mode de vie de célibataire qui couche avec ce qui lui plait quand ca lui plait.

    la polygamie pratiquée de maniere sage dans le respect , le partage et la responsabilité est quelque chose de vraiment merveilleux...

    Dans la Bible , si vous remarquez bien la polygamie est chose courante. A ce que je sache , ces gens la ne vivaient pas dans l’immoralité.

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