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Consultations Autriche-Burkina : Plus d’un milliard de FCFA pour le développement dans le Centre-Est

Publié le samedi 6 mai 2006 à 09h38min

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Michaël Linhart et Jean-Baptiste Compaoré

Une délégation autrichienne conduite par le directeur général de l’Agence autrichienne pour le développement ( ADA), M. Michaël Linhart, séjourne au Burkina Faso du 02 au 10 mai 2006.

Elle est venue apprécier avec la partie burkinabé le chemin à mi-parcours du programme indicatif de coopération pour la période 2005-2007. C’est à travers un atelier tenu le 04 mai.

Un milliard trois cent douze millions de francs CFA, c’est le montant de la convention de financement que l’Autriche met à la disposition du Burkina. Cette convention destinée au financement du programme Fonds de développement local dans le Centre-Est a été signée entre le ministre des Finances et du Budget M. Jean-Baptiste Compaoré pour la partie burkinabè et M. Michaël Linhart directeur général de l’Agence autrichienne pour le développement (ADA) . C’est à l’issue d’un atelier de concertation entre les deux pays, tenu à Ouagadougou le jeudi 04 mai 2006.

La somme contribuera à améliorer de façon durable et équitable le niveau de vie des populations partenaires.
Pour M. Michaël, le Burkina est un modèle pour l’Autriche, qui entend prendre des décisions en vue d’augmenter en qualité et en quantité la coopération entre les deux pays. « Il est probable que nous augmentons notre budget en vue de poursuivre le chemin de la concertation et renforcer la collaboration », a-t- il soutenu.

Quant au ministre Compaoré, cette rencontre de travail entre le Burkina et l’Autriche constitue un signe de bonne relation. Une relation qui conduit les deux pays à adopter en mai 2005 le deuxième Programme indicatif de coopération ( PIC) pour la période 2005-2007 .

Le projet est à mi-parcours, et les deux parties ont tenu à se rencontrer pour apprécier le chemin parcouru. Ainsi de cet atelier de concertation M. Michaël retient l’analyse des points forts et faibles dans la mise en œuvre du PIC.

Comme points forts, il note avec satisfaction la bonne ambiance qui a animé les travaux ; l’implication et l’engagement du gouvernement burkinabè dans la prise en compte de la concentration et de la décentralisation dans les programmes de développement tel le PIC. Ce qui est positif et très apprécié par l’Autriche qui veut par là faire du Burkina « son interlocuteur au niveau régional ». L’Autriche assure présentement la présidence de l’Union européenne.

C’est pourquoi confie M. Michaël, « nous essayerons dans ce contexte de promouvoir le dialogue des cultures et des civilisations ». Cette volonté affichée de l’Autriche de prendre le Burkina comme focal résulte-t-il de ses efforts dans la réduction de la pauvreté ?

Certainement, puis que selon les statistiques du ministère des Finances et du Budget, au niveau des performances macro-économiques, l’analyse de l’impact de la croissance sur la réduction de la pauvreté montre que les effets cumulés de la croissance économique observée en 2003 (8%) ; 2004 ( 4,8 % ) et 2005 (7,5 %) ont contribué à la réduction de l’incidence globale de la pauvreté.

Ceci en dépit de la persistance de la détérioration des termes de l’échange (chute du prix du coton et hausse vertigineuse du cours du baril de pétrole ) d’une part et d’autre part l’inflation consécutive au déficit de production de la campagne agricole 2004-2005.

A. Verlaine Kaboré

Sidwaya

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