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Kénédougou : Cinquantenaire de la MEADO

Publié le mardi 25 avril 2006 à 07h56min

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Le vendredi 28 avril 2006, la Maison de l’enfance André-Dupont de Orodara célébrera ses 50 ans de vie. A cette occasion, Sidwaya a rencontré M. Pascal Kaboré, directeur général de la MEADO qui nous parle déjà des préparatifs de ce cinquantenaire.

Sidwaya (S.) : Pouvez-vous nous parler brièvement de votre institution ?

Pascal Kaboré (P.K.) : La Maison de l’enfance André-Dupont de Orodara est un établissement public de prise en charge psychosocial des enfants et adolescents présentant des troubles de comportement.

S. Qu’est-ce qui a motivé l’organisation de ce cinquantenaire.

P.K. : La Maison de l’enfance André-Dupont de Orodara a été créée, il y a 50 ans de cela. 50 ans dans la vie d’une institution, c’est un demi-siècle, c’est aussi l’âge de la maturité. Je pense qu’il s’agit principalement pour nous de faire le bilan de 50 ans de vie de l’établissement, de dégager des perspectives pour une meilleure prise en charge des enfants et jeunes en difficultés que nous accueillons. Il s’agit aussi de rendre plus visible les actions de la MEADO, de consolider les acquis professionnels et coopérationnels de cette maison.

S. Quel est le thème de ce jubilé d’or ?

P.K. : « La problématique des institutions d’éducation spécialisées dans une perspective de lutte contre la pauvreté au Burkina Faso », tel est le thème de ce cinquantenaire. Pourquoi avoir choisi ce thème ? Cela est simple. Depuis un certain temps, les institutions spécialisées du ministère de l’Action sociale et de la Solidarité nationale intègrent dans leur dispositif d’encadrement un volet à l’installation des jeunes que nous formons.

Cela consiste à les doter de matériel, afin qu’ils puissent s’installer à leur propre compte. Et ce faisant, ces jeunes s’auto-emploient à leur tour également, ils emploient d’autres jeunes. Vous conviendrez avec moi que ce principe acquis crée des opportunités d’emplois et participe à la lutte contre le chômage et par conséquent à la lutte contre la pauvreté et c’est eu égard à toutes ces raisons que nous avons retenu ce thème.

S. : Où en sommes-nous avec les préparatifs ?

P.K. : Les préparatifs vont bon train. Un comité d’organisation a été mis en place, il y a de cela un mois. Ce comité est à pied d’œuvre pour que tout se passe bien le jour J. Il faut préciser que ce comité travaille en commissions et je puis vous rassurer qu’à l’heure actuelle, tous les aspects relatifs à l’organisation sont balisés.

S. : Quel cachet particulier comptez-vous donner à ce cinquantenaire ?

P.K. : Il s’agira pour nous principalement au cours de cette célébration, de rendre un hommage au père-fondateur en l’occurrence feu monseigneur André-Dupont. C’est également une occasion pour nous de rendre un hommage à tous ceux qui nous ont précédé ici et qui ont travaillé pour le rayonnement de cette maison, mais aussi et surtout à tous ces travailleurs qui se battent jour et nuit pour l’épanouissement de ces enfants que nous formons.

S. Votre dernier mot...

P.K. : Personnellement, je tiens à remercier sincèrement Sidwaya qui fait beaucoup pour nous et qui nous a aussi permis de parler de ce cinquantenaire. Je réitère également mes remerciements à l’ensemble de mes collaborateurs et partenaires qui œuvrent inlassablement pour le rayonnement de cette institution. Je vous remercie.

Entretien réalisé par Apollinaire KAM
AIB/Orodara

Sidwaya

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