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Cinéma : Cri de cœur pour la « survie » des salles

Publié le samedi 22 avril 2006 à 09h11min

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L’Association des exploitants des salles de cinéma du Burkina (AESCB) a organisé jeudi 20 avril 2006 dans la salle du ciné Neerwaya une conférence de presse. Objet ? Entretenir les journalistes sur les difficultés que rencontrent les exploitants des salles de cinéma.

Les salles de cinéma du Burkina sont confrontées à de nombreuses difficultés qui menacent leur existence, c’est ce qu’ont affirmé les exploitants des salles de cinéma réunis au sein de l’AESCB.

Ils citent des difficultés telles que la vétusté des appareils, la fiscalité, la concurrence déloyale des cinés- clubs et le manque de subventions.

Le président de l’association M. Rodrigue Rakis Kaboré, coordonnateur des établissements FMBTP Neerwaya a décrié les taxes prélevées sur le prix du ticket. Après la Société nationale de cinéma au Burkina, liquidation de la (SONACIB), et la fin du contrat de l’Association des réalisateurs et producteurs africains (ARPA), souhaite que l’Etat laisse les exploitants gérer leur propre affaire, quitte à les accompagner.

Selon Azad Sawadogo, consultant, et Raymond Tiendré réalisateur, la fermeture des salles de cinés sera dommageable pour les secteurs de la production et de la distribution cinématographique.

L’AESCB propose des solutions. Entre autres, l’assouplissement des taxes et impôts, la déclassification à la baisse du coût du kilowatteurs d’électricité, la création d’une billetterie nationale, la révision à la baisse de la location des salles de l’Etat et des municipalités, la révision à la baisse des tarifs pour la promotion des produits culturels.

Bachirou NANA

Sidwaya

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