En visite dans notre pays, le président du Conseil général de Vienne, René Monory, s’est rendu hier mercredi 11 février 2004, au campus de Zogona. Il a visité le nouveau laboratoire de chimie environnementale. Ce laboratoire constitue l’une des perspectives du projet d’appui à l’enseignement supérieur au Burkina.
L’équipement et la formation des formateurs du laboratoire ont été pris en charge par le Conseil général de Vienne et l’Université de Poitiers en France.

"Nous sommes heureux d’avoir développé ce secteur. Mais nous ne sommes pas là pour nous substituer aux Burkinabè, mais plutôt pour les aider. Il faut que les structures locales soient impliquées dans la mise en œuvre de ce projet" ont soutenu les représentants de Vienne et Poitiers. Il s’agit de valoriser l’enseignement et faire en sorte que les étudiants soient au service de leur pays, sans être obligés de rechercher le marché de l’emploi, à l’extérieur du pays.

Le vice-président de l’Université chargé de la professionnalisation et des relations universitaires-entreprises, le Pr Jean Kouldiaty, a relevé que le laboratoire est source de diverses solutions pour les entreprises. Le laboratoire permettra également le traitement de déchets urbains et industriels ; les réductions des émissions gazeuses ; le développement des techniques de valorisation du biogaz ; l’étude du mécanisme de la combustion des déchets, entre autres.

Le laboratoire sera aussi une aubaine pour les audits et diagnostics des déchets, les incinérations, etc. Dans ce sens, le professeur Kouldiaty a expliqué que les communes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso exploitent les déchets et en font bon usage.

Bien d’autres volets tels que "l’eau et l’assainissement", "la science et le danger", "le management des risques" sont étudiés pour assurer la sécurité au travail, selon le professeur Kouldiaty.

Le laboratoire fonctionne depuis six (06) mois et constitue une étape vers la fondation d’une université internationale.

Aimée Florentine KABORE (Email : kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya