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Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

Publié le jeudi 13 avril 2006 à 08h55min

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Thomas Sankara

Le Collectif juridique de la campagne internationale justice pour Sankara section Burkina Faso, a révélé au cours d’une conférence de presse, que le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a rendu son verdict dans l’affaire Thomas SANKARA. Un verdict qui ne justifiait pas une telle surmédicalisation si des considérations politiciennes ne sous-tendaient pas celle-ci.

Tout d’abord, il convient de souligner qu’avant que le dossier Thomas SANKARA ne soit transmis au comité des droits de l’Homme de l’ONU, les juridictions burkinabè n’avaient jamais refusé de s’en saisir. Tout au plus, peut-on noter, que les juridictions civiles s’étaient déclarées incompétentes du fait de la nature de l’affaire et de la qualité des protagonistes, tous militaires, même si des civiles y avaient perdu la vie.

Seules les juridictions militaires pouvaient donc connaître de cette affaire, et on était dans cette attente, le ministre de la Défense n’ayant jusque-là pas été saisi du dossier, tel qu’il était ressorti dans les propos qu’ils avaient tenus. Que le Collectif juridique de la campagne justice pour Thomas SANKARA ait fait fi de cette réalité pour saisir le Comité des droits de l’Homme de l’ONU relève d’une fébrilité suspecte et d’une volonté de diaboliser les tenants de la IVe République.

On comprend pourquoi les initiateurs de la conférence de presse ont d’entrée fait allusion à l’arrestation et à l’inculpation de Charles TAYLOR, avant de dire que la Cour avait déclaré, « recevable en la forme » leur procédure et souligné au fond que le Burkina Faso avait « violé » le pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel il a souscrit en janvier 1999.

Deux enseignements majeurs peuvent être tirés de ce verdict. Le premier et il est connu de tous, c’est que les décisions rendues par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU ne sauraient aucunement contraindre un Etat souverain dont l’appareil judiciaire fonctionne normalement.

Dans l’affaire Thomas SANKARA, comme indiqué plus haut, il n’y a eu aucune volonté d’escamoter le dossier, celui-ci ayant été jusque-là plus victime de la carence des avocats chargés de défendre les intérêts de Thomas SANKARA (absence entre autres de paiement de la consignation au greffe de la Cour suprême) que d’autre chose.

Si le problème de la prescription n’a jusque-là pas été tranché, il ne faudrait pas affirmer péremptoirement avec le Comité que l’affaire n’est ni « prescrite » ni « classée » tant que l’on n’aura pas entendu le juge militaire sur la question. Car, faut-il le rappeler, seuls les crimes de guerre, les génocides et autres crimes contre l’humanité sont déclarés imprescriptibles, l’affaire Thomas SANKARA dans notre entendement ne relevant pas de ce registre.

Deuxième enseignement, on a encore une illustration de cette justice internationale à deux vitesses, les violations des droits civils et politiques se faisant au quotidien sans que personne ne lève le plus petit doigt.
L’Irak, l’Afghanistan, la Biélorussie, Israël et dans une moindre mesure l’Italie, la France ont donné et donnent à voir de ces cas de violations dans l’actualité.

Ou bien le Comité de l’ONU ne fait pas bien son travail ou certainement il fait celui-ci à la carte. L’un dans l’autre, il reste entendu que l’égalité devant la loi, le droit à un procès équitable, la présomption d’innocence, figurent en bonne place dans l’ordre politique juridique burkinabè.

En ce sens, personne n’a dénié à la famille de Thomas SANKARA, le droit de connaître les circonstances de sa mort, pas plus que personne n’a refusé de mener une enquête sur sa mort ou d’indiquer sa tombe.
Tout au plus peut-on souligner qu’il s’agissait d’un coup d’Etat, et qu’il n’est pas aisé de démêler les fils dans cette occurrence puisque l’affaire est d’abord politique et qu’en conséquence, ce qui est acquis vérité d’Evangile dans un cas est automatiquement accueilli comme pires les mensonges dans un autre.

Alors à ce jeu, on voit d’ici les empoignades et leurs éventuelles répercussions sur la vie socio-économique. En effet, faut-il le rappeler, le « Mémorandum » du Front Populaire publié peu après les évènements du 15 Octobre 1987 ne manquait pas d’arguments pertinents expliquant « qui avait fait ou devait faire quoi » dans les intrigues politiciennes qui avaient conduit au clash.

S’il faut revenir sur tout cela, il n’est pas évident que des personnes qui portent en « bandoulière le cadavre de Thomas SANKARA » ne se retrouvent pas plus responsables, du moins moralement du drame du 15 Octobre 1987 que ceux qui sont accusés aujourd’hui. Dans tous les cas notre pays n’a pas la palme des dénouements dans la violence du débat politique et n’a pas à rougir de son histoire.
Le plus important est de savoir tourner la page.
On peut donc penser que l’ouverture du dossier Thomas SANKARA pourrait être celle d’une boite de pandore. Dans la dynamique de la Journée nationale de pardon, nous devions tous œuvrer à consolider les bases de notre processus démocratique. Un son de cloche que tous ceux qui veulent retirer des dividendes politiques de l’affaire Thomas SANKARA refusent d’entendre, préférant donc jeter de l’huile sur le feu.

La justice burkinabè ne vient donc pas d’être « rattrapée par la volonté farouche des hommes épris de paix et de justice » si tant est qu’elle cultive elle-même ces vertus.
C’est plutôt le débat politique burkinabè qui est pollué par ces donneurs de leçons impénitents qui oublient souvent leurs propres casseroles. Et, ce n’est pas pour rien si leur opportunisme n’a jusque-là pas produit les effets escomptés à savoir la mise au ban de la communauté internationale du Burkina Faso. Persévérer dans l’erreur est, dit-on, « diabolique.

Par Ben Alex Béogo

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 13 avril 2006 à 11:35, par Kéré, Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

    Monsieur Ben Alex BEOGO,
    Votre article est complet à la fois sur le plan juridique, journalistique et surtout sur les perpectives d’avenir politique du Burkina.
    Je tiens à vous féliciter, tout paticulièrement pour l’excellence de votre contribution à l’éclairage de notre peuple. J’ajoute enfin que le Burkina n’a pas à rougir des journalistes de votre acabit, dans le sens du bon, bien sûr ! J’espère que vos "voeux" seront exhaucés... Kéré, Nancy

    • Le 13 avril 2006 à 15:26 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

      je suis desolé que Mr Kéré ait de tels propos. Cela n’engage que vous.
      Si l’avenir politique de ce pays doit se reposer sur des pareils analyses d’un pareil journaliste, c’est bien dommage. Vous dites « notre peuple »,Si vous avez perdu les realités du pays, n’y faites pas semblant. Ou bien vous etes le sous marin du pouvoir comme L’Opinion.

      • Le 13 avril 2006 à 17:59, par kéré, Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

        A qui je réponds là ? Vous n’êtes pas courageux de vous identifier ? Alors il est préférable de se la fermer un peu maintenant et d’éviter de ramener sa "gueule enfarinée"
        Je tiens à vous rassurer que je ne suis le sous marin de personne, y compris de vous. Si vous voulez durcir le débat, je suis prêt à vous affronter où vous voulez, quand vous voulez, démocratiquement bien sûr !!! voici mon mail perso : Kere.paul@wanadoo.fr
        En substance, dans tous ces méga-drames et tragédies historiques au Burkina, d’autres familles de victimes sont restées dignes et nobles. Je vous fais observer qu’il n’existe pas de hiérarchie dans la mort. Je pense, pour ma part, à la mort de Daniel à Koudougou avec lequel j’étais très, très, très lié... Je ne considère pas que cette mort tragique (brûlé vif, semble-t-il ?) par le même Gaspard Somé (paix à leurs âmes), constitue un laisser-passer pour quiconque afin de torpiller ce qui est, actuellement en train de se construire lentement, difficilement, démocratiquement, au Burkina. Ce ne peut être également un programme politique... Au contraire, je suis optimiste qu’enfin, notre peuple s’engage inéluctablement sur la voie de l’Etat de droit, seul garant de la défense des libertés individuelles et collectives. Je considère que l’article du journaliste BEOGO est une oeuvre scientifique. Si vous voulez le combattre, je vous invite à apporter des éléments concrets de défense et non pas vous borner à qualifier ce brillant journaliste de lèche-botte du pouvoir. C’est trop facile ça ! Quel est votre apport intellectuel à travers votre écrit : Votre message vaut zéro. Et c’est un sale défaut, le pouvoir actuel de Monsieur COMPAORE devant rester vigilant par rapport à ce type de comportement. Votre anonymat ne vous autorise pas à qualifier les gens de cette manière ? Et puis, avant tout, chacun est libre d’adhérer au parti de son choix et d’en défendre les idées non ? J’ai l’impression qu’on marche sur la tête ; et vous avez même l’outrecuidance de me traiter d’ignorer les réalités de mon pays. On veut la démocratie, mais on refuse que l’autre pense autrement. Cela s’appelle mauvais esprit torpilleur gratuit. (rien pour nos compatriotes... aucun apport...mais rien de rien).
        Chaque fois qu’un burkinabè fait une appréciation clairvoyante, juste, digne, d’une situation politique ou d’un acte posé par le pouvoir de M. Blaise COMPAORE, les viles critiqueurs, souvent masqués derrière des pseudonymes à la con, s’insurgent, tels des "insectes hyménoptère", en les taxant de tous les noms d’oiseau. A quand pourrions-nous véritablement nous unir, pour minimiser nos divergences et maximiser nos convergences dans le but exclusif du développement du Burkina qui, je le rappelle est le troisième avant dernier pays au monde. De grâce arrêtez vos mauvaises insinuations et regardons l’avenir avec sérénité et espérance. Tous ces mauvais esprits qui critiquent à la fois Ben Alex BEOGO pour l’excellence de son article, le Président Blaise COMPAORE et son équipe gouvernementale feront mieux d’aller "tuer" tout ce monde afin qu’on en finisse avec leurs élucubrations agaçantes. Pensez-vous cher(e) M. ou Mme que la réponse à toutes ces tragédies historiques de notre vaillant peuple est-elle la mise à mort de tous les dirigeants actuels du Burkina ? Je ne pense pas que la loi du talion soit compatible avec l’avenir démocratique et d’un Etat de Droit auxquels tout peuple et, en particulier, le peuple burkinabè, est en droit d’aspirer. Kéré, Nancy

        • Le 13 avril 2006 à 19:17 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

          Monsieur Kere peut aider Monsieur Beogo a argumenter ses articles. Il pourra les faire accepter sur la toile. Tant que les articles seront pauvres dns leur contenu, il faudra s’attrendre a une reaction hostile

          • Le 13 avril 2006 à 22:43, par Kéré, Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

            Non ! Non ! et Non. L’article n’est pas pauvre. Juridiquement, il est au top. Sur le plan de la déontologie journalistique, aucun reproche. Sur le plan de la vérité historique, il n’y a rien à dire. Au fait, pour être constructif dites-moi en quoi cet article est pauvre. Là je saurai si je suis vraiment déconnecté du Burkina. Kéré, Nancy

        • Le 13 avril 2006 à 20:00 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

          Je trouve la reaction de certains internautes tres interessante. Au Monsieur qui deplore les prises de position de l’opinion, je pense qu’il faut de la comprehension ou meme de la compassion pour certains media qui a mon sens n’honore pas le monde des media. A mons sens si nous respectons la memoire de Thomas Sankara et si nous voulons la paix au Burkina il y a des articles auxquels il ne faut pas reagir : Boang san tao foom ti fo toan lebse fo me ya boanga (si l’ane te donne un coup de pied et que tu lui donne un coup de pied en retour, c’est que tu es aussi un ane).

        • Le 13 avril 2006 à 20:44, par kabre En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

          De grace,de grace,de grace...doucement les koros.Ca va loin maintenant.Ce forum n’est pas un lieu de une-deux.De grace koro Kere,on s’enerve pas,doucement.Les reglements de compte,nous on veut pas ca dans ce forum qui nous est tous tres cher.Nous on est ici pour echanger en frere et faire avancer la democratie au Faso.Mani sougri nassardanma.Mani sougri

    • Le 13 avril 2006 à 18:43 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

      Pourquoi etes vous en France au lieu du Burkina aujourd’hui ?ya t il une difference entre exercer son metier d’avocat en France et le faire au pays ?si vous croyez tant au Burkina et a son climat actuel revenez y.

  • Le 13 avril 2006 à 14:19, par Aboubakar En réponse à : Soyons patients

    Du pardon dont vous parlez, nous pensons qu’il y a des gens qui croient au pardon ; je pense que le président Compaoré croit à ce pardon, il a besoin de ce pardon pour prendre sa retraite. Ce dont vous êtes ignorant, c’est ceux qui sont avec le Président Compaoré, qui ont dit que le pardon qu’ils proposent est pour faire plaisir. Prenez votre tenps, réflechissez. Soyez digne ; tout le monde serait heureux de tourner les pages tristes de notre histoire.
    Absolument, la justice internationale pour moi est une construction imbécile, qui veut que ce soit les pauvres qui répondent ; un solda américain est il bon quand il torture des hommes comme des animaux, je n’accepterais pas comparer le Président Compaoré à ces idiots, ce que je pense, c’est que des gens comme vous, autour du Président Compaoré, êtes le problème du Burkina, journaliste et militaires qui ne souhaitez le meilleur que pour vous. Rassurez-vous je suis pas sankariste, le pardon pour moi a un sens, mais soyons patients.
    C’est vraiment facile d’être journaliste à la solde d’un pouvoir, c’est plus difficile d’être au service de la morale et du peuple. Ceux qui ont les moyens demandent à ceux qui n’ont rien de les lire. Vous ignorez les vraies circonstances de la mort du PRESIDENT SANKARA. Vous avez le droit de défendre votre pain, et comme vous le dites, il faut tourner la page, ce que nous refusons c’est de voir que ceux qui sont devant nous sont de la même page, la page ne peut-être tournée sans eux.

  • Le 13 avril 2006 à 14:59 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

    Cirage éternel de pompes..., quand tu nous tiens...

    Monsieur BEOGO, et si vous parliez de ce que vous savez ?
    Si certains aspects de votre texte sont intéressants et dignes, il reste dans sa grande partie une provocation faite aux familles des victimes du Capitaine Blaise COMPAORE.

    Après l’assassinat du Capitaine Thomas SANKARA, plus de 80 officiers, sous-officiers et hommes du rang ont été froidement exécutés, brûlés vifs, battus à mort,... au BIA de Koudougou. A Bobo également, il y en a eu. [(Pourtant, ce sont ces mêmes hommes du BIA qui ont surtout défendu le Burkina face à l’agression du Mali en décembre 1985. Voyez-vous M. BEOGO, vous n’êtes pas plus soucieux du Devenir de notre pays que quiconque. Alors,...)] Les 3 sous-lieutenants qui ont organisé ce massacre le 27 octobre 1987 n’ont pas été choisis au hasard. Ce choix prend ses racines dans un autre événement tragique qui s’est déroulé au Conseil de l’Entente dans la nuit du 9 août 1983. Là encore, c’est le Capitaine Blaise COMPAORE qui était chargé de la gestion des choses. / Drôle...

    En décembre 1987, alors que Mariam SANKARA évitait de justesse de se faire écraser dans la nuit par un véhicule militaire (sans feux, sans immatriculation) sur l’avenue Bassawarga du coté du Camp-Fonctionnaire, le père de Thomas SANKARA était déjà projété violemment dans un canal par un autre véhicule militaire (sans feux et sans imatriculation) dans le quartier passpenga. Aucune s traces de ces véhicules n’ont été retrouvées jusqu’à nos jours. Vous ne trouvez pas que c’est une drôle de coïncidence ?

    Vous ne savez rien, de rien, de rien... Vous n’êtes pas plus patriote que personne.
    OK...! cirez les pompes et manger votre garba... Mais, de grace, ne provoquez pas ; n’ouvrez pas des plaies qui cicatrisent péniblement depuis 19 ans... Amen.

    • Le 13 avril 2006 à 18:18, par kéré, Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

      Là, c’est vous qui provoquez le journaliste BEOGO.
      Quel est l’apport fait par vos révélations tonitruantes à la face du monde en comparaison des préoccupations actuelles du peuple burkinabè. Rien, rien de rien pour ne reprendre que votre propre expression.
      Et avec tout ça, vous prétendez que le journaliste n’est pas plus patriote que vous. Vraiment, il y a des gens qui marchent sur la tête. On ne sait même pas d’ailleurs comment ils marchent car ils ne sont pas identifiables.
      En quoi ces révélations fracassantes vont donner du "garba" à notre peuple. Aucun apport, ni intellectuel, ni vérité historique, ni alimentaire, ni désaltérant, même pas moralement. Bref, à vous donner uniquement la chair de poule. Vous veillerez, Cher Compatriote, la prochaine fois, à nous dispenser de telles arguties qui , effectivement, réveillent nos douleurs passées. J’ajoute même que vous n’avez certainement pas souffert de la mort de Thomas SANKARA plus que la grande majorité de nos compatriotes. En dépit de mon ressenti, je vous rassure de ma fraternité. Kéré, Nancy

      • Le 13 avril 2006 à 19:34 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

        A Monsieur Kere.
        Pour etre constructif, en tant qu’avocat donc ayant etudier le droit, comment peut-on regler cette histoire du certificat de deces sans perdre la face ? Si quelqu’un d’autre m’eclairer sur cette question, il est le bienvenu.
        Merci

        • Le 13 avril 2006 à 22:26, par Kéré, Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

          Pour vous répondre sincèrement en qualité d’avocat, je vous fais observer qu’à la place du pouvoir actuel, après la décision onusienne, à la première requête de la personne juridiquement habilitée pour solliciter ce certificat, un document médical "rectificatif" peut être rédigé par le Médecin-Chef des Armées attestant de la mort accidentelle de SANKARA dans un quartier de Haute Sécurité le 15 octobre 1987 (19 ans ). Je rappelle que la contravention se prescrit au bout d’un an, le délit au bout de 3 ans et le crime au bout de 10 ans. Les aspirations profondes du peuple burkinabè dépassent ces considérations politico-politiciennes. Vous n’imaginez pas la chance que nous avons au Burkina à ne pas avoir la guerre à nos portes.
          Regardez le Tchad, la Côte d’Ivoire...Au fait, au Tchad aussi c’est le Président du Faso qui a mis le feu aux poudres là-bas ? Arrêtez, arrêtez toutes vos insinuations qui n’ont pas de sens. Je reçois des messages me précisant que je suis un partisan du pouvoir. Et alors ? Je ne permettrai à personne de me dicter ma ligne de conduite. Continuons donc sereinement le débat sur ce forum. Kéré, Nancy

  • Le 13 avril 2006 à 17:47, par sami En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

    Bonjour à vous,
    Je suis un simple observateur. Je suis attentivement ce qui se passe dans mon pays. J’ai pas de parti pris. Quand c’est bon, je dis OK ; quand c’est pas bon, je "tire ma bouche". Je pense que les sankaristes rêvent d’une justice pour Thomas Sankara. Tantque Blaise sera au pouvoir (et soyez sûre que ça descente n’est pas dans 5 ans ; vous serrez surpris dans quelques petites années encore), le dossier Sankara sera toujours bloqué et verrouillé. Donc, patience. La vérité va tomber, mais il va falloir patienter.
    De même pour Zongo et ses compagnons, justice et vérité se fera tôt au tard. Tôt ou tard et vous le savez tous.
    Cette affaire de journée de pardon est vraiment ridicule. Qui ne connaît pas le pardon ? Nous le connaissons tous ! On ne peut que nous pardonner une faute ou un péché que l’on avoue, que l’on reconnaît. D’ailleurs, nos grands prêtres d’Eglises le savent bien : quand nous partons à l’Eglise pour la confession que nous demande t-on ? "Qu’as tu fais mon fils ? Tu craches tout le morceau avant d’avoir la bénédiction. Alors !! On vient pas s’arrêter en gaillard demander le pardon alors qu’il n’ya pas eu vérité et justice.
    La lutte du peuple sera longue et dure. Ne dit-on pas que la patience est un chemin d’or ?
    Aujourd’hui Charles Taylor a été rattrappé ; enchainé-ménotté comme un vulgaire voleur de betail. Quelle honte ? Quelle pitié ? Pouvait-il imaginé qu’un jour que cela lui arrive ? Nous lutterons tous, chacun selon ses convictions, mais c’est la patience dans cette lutte qui paiera.

  • Le 13 avril 2006 à 21:41 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

    Du pardon aux esprits burkinabé sur l’affaire de Thomas Sankara, Aujourd’hui, nous retenons malhereusement de son histoire comme un héros national et je regrette de son disparition. Je pense que nous aurons le temps de discuter des choses qui pourrons avantager notre pays que de continuer de cultiver un esprit de haine de violence. S’il faut revenir en arrière pour établir nos justice je ne pense pas que personne pourrait s’en sortir. Laissons le divin maître se venger de nos affaires que de vouloir s’occuper de nous mêmes. Thomas Sankara est mort comme un héros natinal pour le salut du peuple du burkina Faso.

    Damiba Achille étudiant en science religieuse, Paris

    • Le 15 avril 2006 à 09:50, par Kéré, Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

      Mon Cher Achille,
      Entièrement d’accord avec vous pour le pardon aux esprits burkinabè. Le problème c’est que la RAISON, semble-t-il, n’intervient plus lorsqu’il s’agit de peine ou de douleur : plutôt la PASSION. Alors je n’interviendrai plus sur cette question en espérant que la passion rencontre le pardon. Bon courage à vous pour vos études à Paris et si vous voulez un week-end vous détendre à Nancy, n’hésitez pas à nous rendre visite. Ma famille et moi en seront ravis. Kéré, Nancy.

      • Le 15 avril 2006 à 19:44 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

        En dehors de l’affaire du Président défunt Thom Sank, le débat a été axé sur l’intervention de Me KERE qui, après des échanges très tendus envisage son départ du débat sur le forum c’est regretable tout de même car ce forum vit de débats contradictoires chacun s’exprime c’est cela la démocratie. Je crois que Me KERE ne se fait peut être pas trop compendre,le plus souvent il va droit au but, en plus à le lire on sent qu’il a un tempérament chaud si non je ne pense pas qu’il soit contre la mémoire des victimes mais si on doit s’en tenir à cela il y aura encore des victimes chacun va vouloir se venger alors ca ne prendra jamais fin, si nous voulons construire ce pays, aller de l’avant, avancer dans la démocratie ce qui nous évitera certes d’autres tueries car j’estime qu’il n’y aura plus de coup d’Etat alors il faut éviter d’ouvrir les plaies, mais vous aussi Me KERE vous êtes aller directement au but sans petite manière pour vous faire comprendre. Salutations à tous.

  • Le 14 avril 2006 à 13:43, par Aboubakar En réponse à : NOUS AIMONS SANKARA ET NOTRE PEUPLE

    Je voudrais m’adresser à Monsieur Kéré de Nancy ; vous avez beaucoup d’idée, beaucoup de temps, beaucoup de force mais surement vous n’avez pas beaucoup de connaissance des passions. Il vous faut malgré votre croyance à vos raisons rester calme, vous vous investissez inutilement et peut être de façon nuisible. Les questions de peine et de douleur dépassent la raison. Il faut dans vos propos éviter deux choses principales. LA PREMIERE, il faut savoir que ceux qui ne partagent pas vos idées ne sont pas tous des politiques. Personnellement je pense que les sankaristes n’ont pas le monopole de la memoire du PRESIDENT SANKARA en vérité ils troublent mes prières pour mon président et je n’arrive pas à me concentrer sur l’essentiel. LA DEUXIEME il faut éviter pour votre rang de tomber plus bas que ceux auxquels vous donnez votre temps. IL faut éviter d’aller plus loin en disant qu’"il y a des gens qui ont perdu des proches et qui sont restés dignes". Vous devez savoir que ce que vous dites est assez grave et peut-être sans le savoir vous sortez de votre vraie nature par la provocation des autres. LA MEMOIRE QUE NOUS AVONS DU PRESIDENT SANKARA 19 ANS APRES EST ENCORE TRES FORTE. Ce que vous devez savoir, il y a des gens comme moi, qui ont été humiliés sous la révolution, j’ai perdu des proches, mon père a été victime de la révolution, SANKARA pour tout et magré tout EST POUR NOUS UNE CAUSE. Nous tenons à sa memoire et il faut nous comprendre.

    • Le 14 avril 2006 à 14:51, par Kéré, Nancy En réponse à : > NOUS AIMONS SANKARA ET NOTRE PEUPLE

      Bonne analyse, Aboubakar. Je prends en compte vos précieux conseils. Fraternellement. Kéré, Nancy

    • Le 14 avril 2006 à 15:47 En réponse à : > NOUS AIMONS SANKARA ET NOTRE PEUPLE

      Merci pour ces conseils que vous apportez à Mr Kéré. Et qu’il va comprendre que ceux qui intervienent sur ce sujet ne sont pas forcement des Sankaristes.

      • Le 14 avril 2006 à 22:35, par Kéré, Nancy En réponse à : > NOUS AIMONS SANKARA ET NOTRE PEUPLE

        Ce n’est pas le côté SANKARISTE qui me gêne, mais, au contraire, la nature des propos tenus par certains internautes, masqués et malfaisants, alors que la paix, en toute occurence, vaut mieux que la guerre. Je vous demande de faire simplement une étude sémantique ou exégétique du message d’Aboubakar qui m’a conforté...en dépit de notre divergence sur un point, dérisoire en comparaison de la sagesse dudit message. Je ne suis pas loin d’abandonner, DEFINITIVEMENT mes interventions sur le forum du fasonet. En cela, je respecterai la volonté de mon épouse et surtout de mon frère aîné. suivez mon regard.... Kéré, Nancy

        • Le 15 avril 2006 à 12:12, par moi-meme En réponse à : > NOUS AIMONS SANKARA ET NOTRE PEUPLE

          Saut fraternel a tous les internautes et specialement a Me Kere.

          Bien que ne participant pas au debat a tout moment je n’en suis pas pour autant deconnecte. Cette intervention de Me Kere m’a laisse dubutatif. Ce sera dommage que vous quttiez definitivement ce forum mais bon, je respecte vos decisions et les conseils de vos proches si telle venait a etre votre decision. Bien vrai que nos idees ne conccourent pas toujours mais la curiosite qui est mienne de savoir vos opinions et convictions (que je respecte) sur tel ou tel article m’amene tres souvent a aller sur le forum pour lire vos reactions. Et alors, je realise les differences d’avec les analyses que je fais mais qui le plus souvent ne sont pas portees sur le forum.

          Tout en esperant vous retrouver a discuter un jour de visu, recevez mes salutations fraternelles.

          Mes encouragements a tous les internautes pour les efforts qu’ils ne manageront pas en matiere de respect aux sensibilites des autres.

          a bon entndeur......moi-meme

          • Le 15 avril 2006 à 15:03, par Kéré, Nancy En réponse à : > NOUS AIMONS SANKARA ET NOTRE PEUPLE

            A mon frère ou ma soeur ?, Moi-même !!!!
            Merci de votre message qui m’a touché au plus profond de moi-même. J’ai été très surpris par le manque d’ouverture de certains internautes. Il semble selon mon frère Aboubakar que "la raison ne permette pas de cerner lesdites passions relatives aux peines et douleurs et la page ne peut être tournée avec les mêmes acteurs" (sic !), pourtant tous burkinabé. Quelle souffrance pour moi !!!, pour ça. Alors comprenez et pardonnez mon départ définitif du forum même si je suis dans une phase de réflexion. Je réserve ma décision dans un délai d’une semaine. Au delà, si pas de nouvelle, vous aurez compris ma décision définitive, sans nouvel avis. A bon entendeur, salut fraternel !
            Ci-joint, néanmoins, mon mail perso. où nous pourrions poursuivre nos discussions sereinement, je l’espère : Kere.paul@wanadoo.fr.
            N.B. : Je serai au Burkina en début mai. merci de me faire savoir si vous y êtes pour nous retrouver, le cas échéant, autour d’un "beau capitaine" (poisson s’entend !), en raison de la fièvre de la grippe aviaire... rire....rire et encore rire. Kéré, Nancy

  • Le 16 avril 2006 à 00:56 En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

    Monsieur Kéré de Nancy,

    Suite à mon intervention en date du 13 avril, laquelle a évoqué la tentative d’assassinat de Madame la Présidente du Faso Mariam SANKARA en décembre 1987, vous avez jugé nécessaire de me répondre avec une certaine forme d’agressivité, de mépris et d’irrespect.

    Par éducation et par principe, je refuse la compromission car elle est source de médiocrité (et cause principale du sous-développement de nos pays.) D’autre part, je ne me permets pas de bassesse quelque soit la forme de l’attaque. Ainsi, je m’en vais vous tendre la perche pour vous ramener à un niveau de respect et de stabilité psychologique élémentaire. (Je suis désolé de ne pouvoir faire plus pour vous) ... Et cela, question de répondre aux propos qui vous ressemblent...
    Je vous répondrai de la manière la plus simple possible de sorte que ma réaction soit comprise et pourquoi pas appréciée, du plus grand nombre.

    En quoi ai-je provoqué M. BEOGO ?

    En quoi mes propos constituent une révélation tonitruante puisse que je n’étais pas le seul à le savoir ? Ce jour en question, un Commandant de l’Armée Nationale, un coopérant français et sa fille de 15ans, deux gardiens de nuit d’une société de la place ouagalaise, deux étudiantes et une femme médecin de Yalgado étaient aussi présents. M’accorderez-vous au moins la capacité de reconnaître Madame la Présidente Mariam SANKARA que j’ai approché ? Si Oui..., ne me parler pas de mensonge historique, svp. De toute façon, un jour ou l’autre, cette brave femme parlera.

    Vous dites « notre peuple... » Lequel ? Celui qui crie famine depuis des décennies ; qui manque de soins médicaux élémentaires ; qui est en analphabétisme croissant ; qui vit en insécurité permanente ; dont les mœurs programmées au rabais sont effectivement en chute libre ... ? Et à qui le pouvoir en place répond par des CRS, des flics, des bastonnades, des grenades lacrymogènes,... ? Nous parlons du même peuple ?
    Hmm... ! En 1818, Chaka ZOULOU disait à Henry Francis FYNN (un autre intellectuel aussi à la recherche de fortune) qu’avec ses binocles posés sur son nez, il ne pouvait voir et comprendre le peuple Zoulou tel qu’il est réellement. Environ 2 siècles après, il semble que cette vérité est toujours d’actualité.

    Vous parlez de « vérité historique », alors que dans un précédent article, vous avez été incapable de situer la date de la mort du Capitaine. Du reste, en quoi, Monsieur l’intellectuel est une référence en Histoire ou est un dépositaire de la Vérité ?

    Vous me parlez « ...de manque d’apport intellectuel... » Nous savons tous que le ridicule ne tue pas.
    Après mon PhD et au lieu de faire un post-doc du système francophone, j’aurai pu choisir le concours avec licence (3è année d’université) pour être avocat en Amérique ou en Europe..., ou ailleurs. Deux ou trois ans après, je m’attrape la première femme locale, un petit crédit avec une banque de la place, une inscription au barreau de n’importe quelle ville occidentale,... et me voilà avocat avec mon cabinet. (un moyen parmi tant d’autres)
    Cependant, cela ne m’aurait point donné le droit de traiter quiconque d’analphabète ; de juger le QI des autres car me sentant imbu ; de jouer la constante symphonie de la tartuferie alors qu’un peuple se meurt ; de piétiner ma conscience face à des injustices permanentes ; d’attaquer systématiquement et avec une certaine vulgarité récurrente tous ceux qui n’ont pas le même point de vue que moi ; d’amalgamer les jurisprudences au nom de je ne sais quoi,...

    Vous dites « ni alimentaire, ni désaltérant... », « ...en quoi ces révélations fracassantes vont donner du garba à notre peuple... ».
    Je ne donne pas du poisson à manger à l’autre ; je lui apprends à pécher le poisson à la rivière.

    Vous parlez de « morale... », mais vous cautionnez l’article de Monsieur BEOGO qui mélange « mépris, hypocrisie, provocations, semblant de patriotisme,... ». En même temps, vous dénier le droit de réponse aux victimes ou à leurs proches. C’est quoi la morale pour vous Monsieur l’intellectuel champion de la vertu et des bonnes moeurs ?
    J’ai cru lire dans une de vos interventions que vous invitiez d’une certaine manière, le Président COMPAORE à fusiller une catégorie de vos compatriotes. C’est encore vous qui parlez de Démocratie, de Peuple, de Liberté,... Lorsque vous exigez que les internautes se présentent sous leur identité civique respective, quelles sont vos intentions réelles ? Pourquoi tant de contradictions cher Maître ? Vous perdez votre sang froid quand vos arguments sont battus en brèche ?

    Vous écrivez, lisez et parlez la langue française. Il semble que c’est sur la base de ça que vous qualifiez les autres de Non-intellectuels. Ma question est simple : SHAKESPEARE est-il un intellectuel, vue qu’il ne savait prononcer un seul mot de la langue de Molière ? Cher Monsieur, l’Instruction est une chose ; la Culture en est une autre ; la Maturité en est une troisième.

    Vous reprenez l’expression « rien, de rien.... » et vous m’accusez directement d’avoir dis que M. BEOGO est moins patriote que moi... Comme c’est pathétique... ! Essayez au moins de lire correctement les autres. Prenez au moins le temps de les comprendre avant de vous lancer dans des croisades contre les prétendus « anti-blaise ». Le fait qu’on ne "puisse" identifier quelqu’un dans le réseau est-il suffisant pour affirmer qu’il marche sur la tête ?
    Alors ma question est la suivante : Entre vous et moi, cher Monsieur, qui marche sur la tête ? La suite de vos propos est le reflet de l’instabilité de votre Moi. Vous comprenez que je puis vous répondre.

    Vous parlez de «  chair de poule... » Vous savez à quel moment l’assassin à la chair de poule... ? Eh bien, simplement quand vient la Minute de la Justice.

    Vous m’ordonnez sous forme déguisée de « vous dispenser de mes arguties.... » Fort heureusement que la toile Internet ne vous appartient pas et que la liberté d’expression est un acquis définitif pour chacun de nous au Faso.
    Voyez-vous Monsieur l’intellectuel : vous pouvez saignez quelqu’un à coup de poignard. Si par la suite et ce, pour une quelconque raison, vous souhaitez lui poser un pansement curatif, vous devez prendre le soin de retirer d’abord votre poignard de son corps. Autrement, ce n’est pas la paix que vous recherchez.

    Quand vous émettez le doute en ce qui concerne ma souffrance à propos de la mort du Capitaine Thomas, me connaissez-vous Monsieur KERE ? N’est-ce pas là une provocation de votre part à mon égard ? (En introduction, je vous disais que je ne verserai pas dans la bassesse. Alors, je ne vous répondrai pas.)

    Vous me parlez de « ...dépit de votre ressenti ; de fraternité,... » Cher Maître, je ne vous apprends pas qu’un adage burkinabé dit ceci : « Quand on est parenté à la chèvre, on fini ses larmes sur la place du marché... » Alors, de grâce, épargnez-moi des propos falciformes et destructeurs. Au Burkina, on appelle ça : Blaguer pour tuer... - je ne suis pas un mouton de fête -.

    Permettez-moi encore de vous dire ceci :
    Le président COMPAORE (que je respecte car il est le choix de notre peuple) sait bien que tous ceux qui critiquent sa politique et rendent son « sommeil scabreux » ne sont pas ses ennemis. Il sait aussi qu’on peut tout faire avec la baïonnette, sauf s’asseoir sur la pointe. Il sait enfin qu’autour de lui, les mange-mil sont nombreux.
    On se souvient encore du Ministre de la Communication de Monsieur MOBUTU. N’est-ce pas ce même cocu qui cassait le sucre sur le dos de ce dernier après sa chute ? Vous êtes un intellectuel et vous ne savez pas « lire » l’Histoire pour rendre le présent serein et préparer l’avenir...

    Je dis et je persiste : Je suis un Sankariste pur et dure. Je ne crois qu’en la Révolution Démocratique et Populaire. La poudre aux yeux, ce n’est pas mon garba...
    Cependant, si le Président COMPAORE m’ordonne ou m’invite à donner ma vie pour les intérêts réels du Burkina, je n’hésiterai pas une seule seconde.

    Engagez un débat serein et constructif avec vous n’en sera que vain, au regard de vos interventions tout azimut et sans substance constructive. En effet, je crois sincèrement qu’il existe des esprits rébarbatifs pareils aux sols stériles et ingrats sur lesquels aucune culture de la contre-médiocrité ne peut y prendre racine.
    Cependant, si d’aventure vous me traité avec autant de mépris et d’irrespect Monsieur Kéré, attendez-vous à ce que je vous rétorque avec des propos avilissants à votre image ; lesquels seront proportionnels à vos prétendues aptitudes intellectuelles.

    Je signe et je persiste, Monsieur BEOGO ne sait rien, de rien, de rien.

    Respectueusement à vous

    • Le 17 avril 2006 à 20:51, par Paul Kéré, Docteur en Droit, Avocat au Barreau de Nancy En réponse à : > Affaire Thomas Sankara : Vous avez dit surenchère politicienne ?

      J’ai lu, méticuleusement, l’intégralité de votre message. Le silence et le pardon seront mes derniers mots à votre égard. Vos propos me confortent dans ma décision de ne plus intervenir sur le forum. Je vous rassure, néanmoins, de ma fraternité. Paul Kéré, Docteur en Droit, Avocat au Barreau de Nancy.

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