L’ambassadeur de France au Burkina, Francis Blondet a indiqué que le Premier ministre burkinabè, Paramanga Ernest Yonli a souhaité cette mission en avril 2005, lors de la visite au Burkina Faso, du directeur général de l’AFD.

A cette occasion, les deux parties s’étaient convenues de la nécessité de faire une revue de l’impact des réalisations que l’AFD finance au Burkina.
Le chef de la délégation de l’AFD a estimé que cette démarche devrait “permettre de faire une synthèse des contraintes identifiées afin de trouver des recommandations adéquates pour davantage, fructifier la coopération entre le gouvernement burkinabè et l’AFD”.

M. Moineville a souligné que dans le cadre de la coopération, l’accent sera mis désormais sur la concentration, avec davantage d’efforts sur les secteurs prioritaires, identifiés de commun accord. Il a ajouté que cela est nécessaire pour alléger le fardeau qui pèse à tous les niveaux sur nos administrations publiques et privées qui doivent selon lui, être “plus visibles”, par les populations.

Le secrétaire général du ministère des Finances et du Budget, Noël Kaboré a partagé au cours de la mission de l’AFD, la nécessité d’organiser conjointement chaque année, une revue des projets et programmes que la France soutient au Burkina. Pour Noël Kaboré, il faut redynamiser la coopération entre son pays et l’AFD, ce qui ne veut pas dire que cette coopération va mal. Pour ce faire, les deux partenaires devraient aussi se convaincre d’une nécessité : mettre en œuvre des outils communs de suivi et de monitoring des différentes interventions dans les secteurs de développement.

Augustin BANDE

Sidwaya