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France-Burkina : décollage réussi pour l’association d’Amitié France Burkina Faso

Publié le vendredi 7 avril 2006 à 08h46min

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Le sénateur Guy Penne, président de l’AFBF

L’association d’Amitié France-Burkina Faso (AFBF) a démarré officiellement ses activités le 4 avril lors d’une sympathique cérémonie dite cocktail d’adhésion organisée au sein de l’ambassade du Burkina en France.

Patronnée par M. Youssouf Ouédraogo, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale, elle a rassemblé le gratin des relations franco-burkinabè avec la présence d’anciens ministres, d’anciens ambassadeurs, des sénateurs, des députés et autres politiques de gauche comme de droite, d’hommes d’affaires.

C’est le 8 novembre dernier que l’AFBF s’est fait connaître du public au cours d’une cérémonie organisée dans les salons du sénat français. Le président de l’association, le sénateur honoraire, M. Guy Penne avait annoncé le lancement des activités lors d’une prochaine manifestation. Ce 4 avril, la salle des fêtes du 159, boulevard Haussmann, s’est révélée petite pour le beau monde venu porter le bébé sur les fonds baptismaux.

Le ministre d’Etat Youssouf Ouédraogo et l’ambassadeur Filippe Savadogo

L’ambassadeur Filippe Savadogo qui a exprimé sa joie et celle de ses collaborateurs d’accompagner les premiers pas de l’AFBF a laissé à son président le soin d’en expliciter les motivations et les objectifs. Pour le sénateur Guy Penne, le Burkina Faso mérite d’être mieux connu en France, mieux accompagné dans ses efforts de développement qui sont exemplaires.

L’ancien conseiller Afrique de François Mitterrand a ainsi salué les bonnes conditions dans lesquelles a eu lieu la dernière élection présidentielle. Pour lui, le Burkina est un havre de paix dans une Afrique de turbulences. Il faut donc le soutenir fermement et consolider les résultats déjà atteints en matière de démocratie et de redressement économique.

A travers l’AFBF, les personnalités françaises et burkinabè du monde politique, économique et culturel, se fixent pour but d’oeuvrer au rapprochement des hommes et à l’affermissement des liens entre nos deux pays, particulièrement dans trois domaines :
- au plan économique : accompagner les entreprises et organisation des deux pays dans l’établissement de relations industrielles et commerciales ;
- au plan culturel : favoriser une meilleure connaissance réciproque des deux peuples par l’organisation de manifestations (expositions, concerts, rencontres sportives, etc.) et en accord avec les autorités nationales concernées, assurer auprès de la jeunesse, à l’école et au sein des associations de jeunes, la connaissance de la richesse et la spécificité de nos pays et de leur environnement.
- au plan social : aider le Burkina Faso dans la lutte qu’il mène contre la sida par des actions d’information et de bienfaisance.

MM. Youssouf Ouédraogo, Benoît Sawadogo et Guy Penne

Des objectifs qui, selon l’AFBF ne peuvent être atteints que dans « une bonne harmonie entre les Etats d’Afrique et la France et une conception commune de la défense des droits de l’homme, seule susceptible de faire régner la paix sociale dans nos continents ».

Un tissu relationnel au service des affaires et de la culture

Devant de telles ambitions et une telle mobilisation, le ministre Youssouf Ouédraogo a dit sa joie aux personnalités présentes dont certaines, soulignera-t-il, accompagnent le Burkina depuis longtemps dans ses combats. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale a rendu hommage au sénateur Guy Penne pour son initiative car affirmera-t-il : « Nous sommes dans un monde où les peuples ont besoin de mieux se connaître, mieux s’aimer, mieux s’apprécier ».

Et mieux faire connaître le Burkina Faso en France et dans le monde est un travail inlassable pour lequel l’AFBF viendra compléter efficacement d’autres structures déjà sur le terrain comme les ONG et autres associations de jumelage-coopération. M. Youssouf Ouédraogo a du reste salué le dynamisme des relations de coopération décentralisée entre nos deux pays qui seront encore célébrées lors de la prochaine visite du président du Faso en France.

A tous ces acteurs de la consolidation des relations entre nos deux pays, le ministre a lancé l’appel qu’ils s’investissement toujours plus efficacement pour mieux faire entendre la voix du Burkina, la voix de l’Afrique et combattre ainsi l’afro-pessimisme, le déficit de communication et le sensationnalisme dont souffre le monde actuel.

MM. Clément Duhaime, Jean-Michel Roland et Christian Bavoux

Avant de se poursuivre pendant près de deux heures dans une ambiance bon enfant sur fond de musique et de saveurs africaines, la cérémonie de lancement a fait une parenthèse pour remettre des décorations à trois récipiendaires. Les heureux lauréats étaient M. Clément Duhaime, ancien délégué du Québec en France et actuel Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie, le commandant Jean-Michel Roland des services français de protection des hautes personnalités et M. Christian Bavoux de la coopération française qui a servi à la Paierie de France à Ouagadougou.

L’AFBF aura une structure sœur burkinabè dite Association d’amitié Burkina Faso-France qui sera présidée par Me Benoît Sawadogo, ancien bâtonnier du Burkina et devrait être lancée dans les prochaines semaines.

Ambassade du Burkina Faso en France

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