C’est le magicien français, Frédéric Da Silva qui a été le premier à tenir en haleine le public du Théâtre-de-l’Amitié. Il sera immédiatement suivi par 9 artistes ou troupes primés dans la catégorie danse et musique. La troupe Tamayé du Gourma, lauréate en orchestre, ouvre la série de prestations des vainqueurs.

Viendra par la suite, la Vedette de la chanson moderne Arouna Thiombiano du Gourma. Le Gourma cède le podium au Kadiogo avec les majorettes du Centre, première dans la discipline ballet. Meilleure troupe en danse traditionnelle pool jeune, le groupe Warba du secteur n°5 de Kongoussi dans le Bam avec ses jeunes danseurs qui ont émerveillé le public et ont arraché les ovations du couple présidentiel.

Les Bella du Séno font leur entrée avec la troupe Oushet primée en chœur populaire. Le groupe Ganta de la Gnagna, lauréat en musique traditionnelle, Abzèta Ouédraogo du Zondoma qui a survolé les autres concurrents en vedette de la chanson moderne et Lambeyero de Lopohin de Tuy qui a dominé les concurrents en danse traditionnelle ont tour à tour défilé devant le président du Faso et le public pour confirmer la place qu’ils occupent dans leurs catégories respectives. C’est Dankan Star du Houet, meilleur en création chorégraphique qui a clos les portes de la nuit des lauréats et partant celles de la XIIIe édition de la Semaine nationale de la culture, Bobo 2006.

A. DRABO

Le président du Faso apprécie la XIIIe édition

« Je voudrais d’abord exprimer ma grande satisfaction à la ville de Bobo-Dioulasso qui accueille avec une hospitalité légendaire les artistes du Burkina venus de divers horizons s’exprimer, magnifier notre culture et surtout s’ouvrir au monde en montrant ce que nous avons comme identité nationale. Je suis d’autant plus réconforté que nous ressentons à chaque édition plus de progrès dans l’expression culturelle de nos artistes.

Nous sommes également satisfait de la relation exprimée à travers le thème de cette édition à savoir la culture et l’intégration des peuples. Lorsqu’on regarde Bobo-Dioulasso et sa région, c’est vraiment une école où différentes communautés ethniques, des cultures multiples cohabitent harmonieusement en construisant la paix. Et je crois que c’est sur cette base qu’il faut partir.

Ce qui nous permet de rappeler qu’il est vraiment indispensable que nos peuples se connaissent, partagent leurs valeurs culturelles et s’ouvrent aussi aux autres. C’est à partir de là que nous pourrions aspirer au progrès et au développement. En écoutant les uns et les autres, on se rend compte qu’il y a encore des efforts à faire. Je pense par exemple aux infrastructures d’hébergement et à l’ouverture des compétitions à d’autres disciplines culturelles qui doivent pouvoir s’intégrer à la manifestation. Nous restons disponibles pour appuyer cette dynamique de promotion culturelle au Burkina Faso ».