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Burkina-Canada : Atelier - bilan du Projet CECI - OEV

Publié le mercredi 29 mars 2006 à 00h00min

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Les conclusions d’une étude menée en mars 2005 par le Centre canadien d’étude et de coopération internationale révèle que 56,8% des OEV chrétiens et enfants vulnérables ne sont pas scolarisés, 21,4% ont, des problèmes de santé et 40% des menages abritant les OEV ont connu une pénurie alimentaire les 12 derniers mois.

C’est pourquoi le CECI à travers son projet CECI-OEV intervient depuis septembre 2004, soit 18 mois dans le Poni. A l’heure du bilan, des résultats tangibles ont été notifiés.

C’est dans l’optique de faire le bilan de ses activités que s’est tenu le lundi 20 février 2006 dans la salle de conférence du CHR de Gaoua, l’atelier -bilan du projet sous la présidence de Mme Traoré Aïssatou, directrice provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Poni. Les 22 participants ont eu droit à des modules sur les objectifs de l’atelier, la présentation du CECI et les actions du projet dans les localités. Il s’agit de Tiel Kan, youmpi, Gbakonon dans la commune de Gaoua, Souroun - Sourouna dans le département de Perigan et Malba-centre et celui de Malba.

Les participants en atelier de trois groupes ont passé en revue, les points relatifs aux projets tels que les stratégies, les points forts, les difficultés et suggestions. Des plénières, l’on retiendra comme l’essentiel, l’implication des structures techniques (DPASSN-Poni) les OBC, la population et l’administration. La meilleure planification des activités, l’extension à d’autres villages et provinces ont été les suggestions et recommandations des acteurs.

L’objectif général du projet étant l’amélioration des conditions de vie des OEV et la prédiction de la vulnérabilité OEV. De l’avis du conseiller sous-régional Bérenger Béréhoudougou, le bilan est satisfaisant et cela tient à la prise de conscience de la problématique OEV, du renforcement des compétences et de la responsabilisation des communautés à la base.

Mais des difficultés liées au faible niveau de scolarisation, à l’analphabétisme de certains membres sont entre autres, les handicaps qui annihilent et limitent la portée du projet.

Assany SAWADOGO
AIB/Gaoua

Sidwaya

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