Nadège Chouat, directrice du CCF Henri Matisse de Bobo-Dioulasso : “Nous avons pris toutes les dispositions pour ne pas décevoir le public”
Parler du théâtre et des activités littéraires de la Semaine nationale de la culture (SNC), c’est évoquer également l’implicative du Centre culturel Français (CCF) Henri Matisse de Bobo-Dioulasso dans l’organisation de la biennale culturelle. A travers cet entretien, la directrice du CCF HM, Nadège Chouat nous situe sur l’apport de sa structure à la fête de la culture.
Sidwaya (S.) : Quel est l’apport du CCF Henri Matisse dans l’organisation de la XIIIème édition de la SNC ?
Nadège Chouat : (N. C.) La Semaine nationale de la culture se prépare deux ans à l’avance et c’est en septembre 2004 que je suis arrivée à Bobo-Dioulasso à la tête du CCF. Il va s’en dire que j’ai pris en marche l’organisation de cette manifestation. Dès mon arrivée, le Secrétaire permanent de la SNC a pris contact avec moi pour me présenter la XIIIe édition de la Semaine nationale de la culture, et ses grands axes. Nous avons par la suite multiplié les rencontres au cours desquelles j’ai pu m’imprégner véritablement de la philosophie et des différents contours de l’organisation des activités de la SNC. A partir de là, nous nous sommes revus régulièrement.
Je voudrais dire que le CCF/HM ouvre ses portes à chaque édition de la SNC à travers les activités littéraires. La nouveauté cette année, c’est l’intégration de la catégorie théâtre à nos activités. Le CCF a donc été sollicité pour abriter les compétitions en théâtre.
Les artistes eux-mêmes ont manifesté ce souhait du fait que nous disposons d’une salle de spectacle qui s’y prête bien. A ce niveau, nous accueillons depuis lundi 26 mars les troupes en compétition. En plus de cela, nous accueillons la partie littéraire avec des expositions vente d’oeuvres, des conférences et l’espace Enfants et Jeunes qui regroupent les activités de dessins et des olympiades de lecture.
S. : Avez-vous rencontré des difficultés particulières dans l’organisation ?
N. C. : Pour la partie village littéraire, les choses ont été un peu plus compliquées. Le président de la commission étant résident à Ouagadougou, la coordination n’a pas été aisée. On n’a pas eu le temps de mieux se préparer en amont comme cela été pour le théâtre. C’est vrai qu’au niveau du CCF, nous sommes habitués à cette organisation et nous avons donc pris toutes les dispositions utiles pour ne pas décevoir le public. Nous avons par exemple refait l’ensemble de la climatisation de la salle Icare qui accueille en ce moment les compétitions en théâtre et les conférences. Au-delà de tout cela, je voudrais saisir l’occasion pour remercier le secrétaire permanent de la SNC, M. Dansa Bitchibaly pour sa franche collaboration.
Propos recueillis par Frédéric OUEDRAOGO