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Cinéma : Une série policière burkinabè bientôt à la télévision nationale

Publié le samedi 11 mars 2006 à 07h20min

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Missa Hébié (micro) et son équipe

La projection de presse de la série « Commissariat de Tampy », a eu lieu vendredi 24 février 2006 au commissariat de Tampy sis à Gounghin au secteur n°9 de la ville de Ouagadougou. Ce sitcom série policière de 26 minutes sera bientôt sur les écrans de la Télévision nationale du Burkina Faso.

La serie « Commissariat de Tampy » est une œuvre télévisuelle fermée de 26 minutes. Genre policier, les épisodes sont des fictions basées sur des faits réels. Chaque épisodes raconte une enquête policière qui se déroule dans le milieu des petites gens d’un quartier populaire d’une ville africaine.

Il ne s’agit pas de la confrontation classique entre gangsters et policiers, mais d’enquêtes sur des faits ou des crises souvent violentes nées des difficultés de la vie quotidienne. L’enquête commence toujours par une intervention de la police suite à une bagarre ou une dénonciation. On n’y voit pas le sang qui gicle, de blessures ouvertes, de cadavres abandonnés.

L’enquête menée par l’équipe du « Commissariat de Tampy », qui, dénuée de tous les artifices modernes d’enquêtes, arrive toujours à dénouer les situations même les plus compliquées, en utilisant les ressorts psy chologiques des personnages en lice, leurs craintes, leurs voyances, leur honnêteté ou leur naïveté.

Traités plus sur un ton humouristique, les sujets basés sur des faits de société, les tribulations quotidiennes d’hommes et de femmes plongés au cœur du vécu quotidien d’une ville africaine. Les thèmes principaux tournent autour de l’escroquerie, la drogue, la prostitution, le vol, l’abus de confiance, l’excision, l’alcoolisme...

L’équipe du Commissariat est constituée d’un commissaire, Roger Zami, 52 ans. Proche de la retraite, le commissaire a une vision très simple de sa fonction. Faire son travail et ne pas se créer des problèmes avec sa hiérarchie. Considéré comme rebelle, on l’a affecté à ce poste pour l’assagir. Des lors, sa seule obsession est de ne pas faire de « vagues » et de terminer sa maison au village. Les deux inspecteurs du commissariat sont Rock et Mouna.

L’inspectrice Mouna est fille d’un commissaire de police à la retraite. Agée de 22 ans, elle est née au milieu des enquêtes policières et veut y exceller. Jolie fille, intellectuelle et ambitieuse, elle n’a qu’une ambition : avoir son doctorat en criminologie.

Mais la réalité est tout autre. Incorruptible et bien éduquée, elle supporte difficilement le paternalisme du commissaire, le laxisme de ses collègues et même l’incompétence de certains. Quant à l’inspecteur Toundi Tanga Alias Rock, 30 ans, célibataire avec trois enfants de mères différentes, il a trois défauts majeurs. Né dans une famille pauvre, il fuit tout ce qui lui rappelle ses origines. Son deuxième point faible est qu’il aime les femmes. Coureur de jupons, doté d’un visage angélique, il est toujours élégamment vêtu. La seule personne qu’il veut ajouter à son tableau de chasse est Mouna. L’inspecteur Rock a trois enfants de mères différentes dont il ne s’en occupe guère. Au delà de ces aspects sociaux, Rock est correct sur le plan professionnel. Le brigadier Kouka, « Briga » comme on l’appelle affectueusement, croit à deux choses : le wack (gris-gris) et le Pari mutuel urbain (PMU).

L’agent Jacquou , 34 ans, chauffeur-mécanicien est venu à la police par envie des grosses motos d’escorte qu’il a vues à sa jeunesse. Il aime les femmes mais aucune ne le remarque. La secrétaire assistante du commissaire est Poupette, 23 ans. Elle est grosse, passe son temps à manger les sandwichs gracieusement offerts par Chocho. Malgré sa forme, Poupette est une sportive accomplie médaillée de judo mais n’arrive pas socialement à se fixer. Célibataire à 45 ans, l’agent Oyou est le prototype du mauvais policier. Alcoolique, son domicile ce sont les cabarets. Toujours en train d’arnaquer les usagers du commissariat, son rêve est d’avoir Poupette comme épouse.

Chocho, marié, 42 ans sans être policier, fait partie intégrante de l’univers du commissariat. Son petit commerce à l’entrée du commissariat lui donne une place stratégique dont il cherche vainement à tirer les avantages pécuniaires. Il souhaite avoir le BEPC qu’il a raté plus de 5 fois, et passer le concours de la police pour créer des misères à Ayou son rival.

Joël ZOUNDI (Stagiaire)

Sidwaya

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