Chantal COMPAORE engagée dans la lutte pour l’émancipation de la femme, ce n’est pas une vue de l’esprit, mais bien le constat des activités qu’elle mène dans ce sens.
Faisant sienne la vérité qui veut que la cellule familiale et la société sont les espaces d’initiation et de consolidation de l’éducation citoyenne, la première Dame n’a eu de cesse de s’investir pour balayer les pesanteurs socioéconomiques qui empêchent la femme de réaliser son plein épanouissement.

Au point qu’elle devienne un « membre » à part entière des ministères en charge de l’Action sociale et de la Promotion de la femme du fait de sa présence à chacune de leurs manifestations significatives. Voulant œuvrer à la construction d’une Nation unie et prospère, la première Dame s’est investie dans l’amélioration du taux de couverture du cycle préscolaire, la diffusion de la culture des droits de l’enfant et la consolidation de la protection de l’enfant par l’abolition progressive des pires formes de travail des enfants.

Aussi, le développement et l’animation d’institutions socioéducatives de proximité, la promotion du mouvement associatif et des organes consultatifs des femmes ainsi que la diversification des espaces de loisirs et le renforcement des infrastructures de base en faveur des femmes figurent en bonne place dans son agenda. L’attention de l’épouse COMPAORE en direction de la femme rurale se manifeste, à travers ses fréquentes tournées à l’intérieur du pays et la promotion d’activités génératrices de revenus pour les plus pauvres d’entre elles.

Madame COMPAORE a compris que la lutte contre l’analphabétisme, l’excision et les violences faites aux femmes ainsi que le renforcement de leurs capacités productives faciliteront leur insertion dans la vie professionnelle. C’est pourquoi elle n’a de cesse d’appeler à un renforcement de leur sécurité sociale devant se traduire par un accroissement des dépenses d’investissement en leur faveur, et une meilleure protection et promotion sociale des femmes.

Autant d’actions qui permettent de rassurer et de porter assistance à ces personnes vulnérables, avec pour effet de raffermir la paix sociale. Par le biais de son œuvre, Chantal COMPAORE a permis de mettre en exergue la nécessité d’approfondir et d’élargir les mécanismes de soutien aux femmes.
Un esprit de solidarité nationale qui devra être soutenu et encouragé

L’Opinion