« Nous sommes venus délivrer un message du président du Sénégal, Abdoulaye Wade au président du Faso, Blaise Compaoré et recueillir en retour ses avis et suggestions que nous rapporterons, aussi fidèlement que possible », a confié, à sa sortie d’audience, le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Cheick Tidiane Gadio, le 21 février 2006 à Ouagadougou. M. Gadio a affirmé que sa visite au Burkina rentre en droite ligne d’une mission dont le président Wade l’a chargé, afin de consulter des chefs d’Etat de la sous-région Ouest-africaine, et échanger sur le fonctionnement des institutions communautaires.

Par ces concertations, a-t-il dit, Abdoulaye Wade vise le renforcement des institutions d’intégration, leur amélioration, afin de les rendre plus efficaces et proches des préoccupations des peuples et des Etats de la sous-région, avec pour objectif de les mettre au service du développement. Le ministre des Affaires étrangères sénégalais a soutenu que le président Wade est un panafricaniste qui partage ses convictions avec le président Compaoré.

Les deux hommes d’Etat pensent qu’il est temps pour les africains de construire leur continent, « de le construire dans l’unité, non plus dans la division de nos petits Etats, de nos petites entités ».

Pour finir, M. Gadio a fait observer que le Burkina et le Sénégal entretiennent d’excellentes relations à tous points de vues et que les deux chefs d’Etat ont une tradition de concertations sur l’ensemble des questions qui ont trait à la sous-région Ouest-africaine, au continent africain et parfois aux dossiers internationaux.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)
Sidwaya