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30e anniversaire de Plan Burkina : Les 30 bougies de l’espoir

Publié le vendredi 17 février 2006 à 04h40min

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« Santander, 1937. La guerre civile fait rage. Les franquistes sont en passe de prendre la ville. Le journaliste britannique Langdon Davies retrouve un enfant, errant seul dans la ville avec un mot dans sa poche.

Sur ce mot on peut lire : « Voici José. Je suis son père. Lorsque Santander tombera, je serai tué. Je supplie celui qui trouve mon fils de s’occuper de lui pour moi. Touché par cette demande, le journaliste recueillit l’enfant et mit alors en place ce qui allait devenir Plan. »

Ces phrases sont extraites de l’abondant dossier de presse proposé aux médias, lors de la cérémonie de lancement des festivités marquant les trente ans de présence de Plan au Burkina ; C’était le 14 février dernier. Dans un grand hôtel de la capitale burkinabè, l’heure était au bilan mais aussi à la réflexion, fait-on remarquer du côté des organisateurs.

En trois décennies d’existence au Burkina, l’Ong s’est distinguée par son action dans divers domaines : Education, santé, eau potable et assainissement, droits de l’enfant. Des secteurs dans lesquels, les défis à relever sont immenses.

Fritz Foster

Pour James Fritz Foster(Représentant Résident de l’institution au Burkina), l’année budgétaire 2005 a été une année historique pour Plan Burkina Faso et pour Plan en Afrique de l’ouest. Et pour cause poursuit-il, « nous avons pu investir plus de 8 milliards FCFA pour le bien-être des enfants burkinabè. »

La manne financière dont parle James Fritz Foster, est le résultat d’une politique de parrainage réussie, entre des donateurs occidentaux, et des familles burkinabè. Une approche dont beaucoup demandent à présent, l’extension à d’autres provinces du Burkina. Les différents programmes de Plan Burkina, n’en couvrent pour l’instant que sept.

La philosophie de Plan international et de sa composante burkinabè, constituent à n’en pas douter, une forme originale d’aide au développement. Elle apparaît surtout comme un message adressé aux Etats du sud, complaisamment englués dans des politiques d’aides iniques, brandies par les institutions internationales.

Juvénal Somé
Lefaso.net

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