La tête d’Ong Bak » est inspiré du film « Ong Bak ». C’est un film qui pose la problématique du trafic d’objets d’art et leurs conséquences. Dans le cas des espèce, il s’agit d’une tête de masque volée dans un village. Cet objet sacré a entraîné une sécheresse totale dans ce village.

C’est sur cette histoire que s’est appuyé le chorégraphe Bama Eloi alias Digahé pour créer. Pour lui, l’Afrique a été longtemps dépouillée de beaucoup de ses valeurs. En tant qu’artiste qui veut conscientiser, il s’est fait le défenseur de ces valeurs africaines et a décidé d’aller à la conquête de tout ce que l’Afrique a perdu comme valeurs.

Le décor de la création rend bien l’histoire, l’autel où doit reposer la tête du masque volé, un espace de terre desséchée symbolisant la sécheresse, des carcasses d’animaux, le sable qui symbolise le désert, espace que doit tracer l’acteur pour rejoindre l’Occident à la recherche des objets volés. La tête « d’Ong Bak » est une création solo de même que sa représentation. Elle dure une heure d’horloge.

L’œuvre est prévue pour être présentée dans les jours à venir au CITO (Carrefour international de théâtre de Ouagadougou) et au Jardin de la musique Reemdogo. Le chorégraphe dit également avoir pris trois contacts en Europe pour y présenter son œuvre. L’ambition du chorégraphe Bama Eloi est de faire le maximum de tournées avec ce spectacle.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya