La cinquantaine de participants à l’atelier de restitution et d’élaboration du Plan d’action de RECIF/ONG sur le processus de la décentralisation au niveau local a eu trois jours pour accoucher d’un plan opérationnel. Les actions de ce plan sont étalées sur cinq (05) ans, soit la période de 2006 à 2010.

Les actions retenues devront s’inscrire sur trois axes principaux : le renforcement des capacités techniques et institutionnelles des associations membres du réseau, l’appui aux actions de plaidoyer menées par les membres du réseau, et enfin, la définition d’un cadre approprié de suivi et de capitalisation des acquis du Plan d’action en matière de participation de la femme à la gestion des collectivités locales. La feuille de route de RECIF/ONG-BF est ainsi établie pour ce qui est de sa participation au processus de décentralisation au niveau local.

Pour parvenir à ces conclusions, il a fallu trois jours de travaux aux participants. Trois jours pendant lesquels ils ont travaillé en groupes et en plénière.

Les recommandations issues des sessions de formation ont été passées au peigne fin pour dégager les thématiques devant servir à la priorisation des activités.

Pour la mise en œuvre de ce nouveau plan d’action, les participants à l’atelier de RECIF/ONG-BF ont recommandé un appui technique et administratif des structures étatiques en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation et celui des partenaires financiers.

Le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, M. Khalifara Séré s’est réjoui des conclusions auxquelles sont parvenus les participants.

Il a signifié aux membres de RECIF/ONG qu’avec ce plan d’action, leur structure devient un partenaire de choix pour son ministère en ce qui concerne le processus de décentralisation au niveau local.

Il a relevé que l’implication plus massive des femmes dans la vie communautaire doit toujours être une réalité. Pour cela, il a exhorté les membres de RECIF/ONG à avoir une approche de sensibilisation et de négociation pour relever ce défi.

Ismaël BICABA (bicabai@yahoo.fr)
Sidwaya