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Togo : Reprise du “dialogue inter-togolais” bientôt à Ouagadougou

Publié le vendredi 3 février 2006 à 07h17min

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Kodjo-Yonli

En visite de travail au Burkina Faso, le 2 février 2006, le Premier ministre togolais, Edem Kodjo a, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président du Faso, Blaise Compaoré, déclaré être venu s’entretenir avec lui de la question de la relance du dialogue intertogolais à Ouagadougou.

Accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre burkinabè, Paramanga Ernest Yonli, le chef du gouvernement togolais Edem Kodjo a ensuite eu un tête-à-tête avec le président Blaise Compaoré.

Au-delà des salutations, des félicitations et des vœux de nouvel an adressés à Blaise Compaoré, l’émissaire du président Faure Gnassingbé a évoqué la question de la relance des prochaines assises intertogolaises à Ouagadougou. « Nous nous sommes appesantis surtout sur la question du « dialogue intertogolais » et nous avons discuté avec lui, de la possibilité de tenir à Ouagadougou, les assises de ce dialogue », a affirmé Edem Kodjo à sa sortie d’audience.

En prélude à ces assises donc, le Premier ministre togolais a déclaré être venu solliciter le point de vue et les conseils du président du Faso qui s’était investi il y a une douzaine d’années auparavant dans la recherche de solution à la crise qui secouait le Togo.

en croire Edem Kodjo, les frères togolais se retrouveront dans quelques semaines à Ouagadougou et discuteront entre autres, du code électoral, du cadre pour l’organisation des élections législatives.
La contribution du président Blaise Compaoré est attendue à cette rencontre intertogolaise de Ouagadougou. Inscrit au nombre des 22 engagements pris par le Togo auprès de l’Union européenne, le « dialogue intertogolais » permettra aux Togolais de se retrouver pour, ensemble, chercher des solutions à la crise. Interrogé sur l’état d’exécution de ces 22 engagements, condition sine qua non pour que l’Union européenne délie les cordons de la bourse pour le Togo, Edem Kodjo se veut rassurant. « Ces 22 engagements ont été presque tous mis en œuvre.

Il reste justement le point concernant la discussion avec les partis de l’opposition traditionnelle et la société civile que l’on appelle « Dialogue politique ».

C’est ce point qui reste, sinon tous les autres domaines (droits de l’homme, la justice, la réforme de la justice, le problème des réfugiés) ont été abordés et des progrès substantiels ont été faits. L’Union européenne elle-même considère qu’il reste un seul point (le dialogue togolais) qui doit déboucher sur les élections législatives », a expliqué Edem Kodjo.

Enok KINDO
Gladys OUEDRAOGO (Stagiaire)

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