LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Promesses électorales de Blaise Compaoré : De la parole aux actes

Publié le samedi 21 janvier 2006 à 09h45min

PARTAGER :                          

Les promesses électorales avait-on coutume de dire n’engagent que ceux qui y croient. Voilà une conception archaïque de la politique qui vient d’être battue en brèche au pays des hommes intègres.

Depuis son élection à la magistrature suprême pour un nouveau bail de cinq ans, le président Blaise Compaoré se démarque du même coup de la politique politicienne axant ainsi son action sur des projets de développement au service de la nation.

En s’engageant avec le Burkina Faso dans la démocratie, le chef de l’Etat était convaincu que c’était la voie idéale pour permettre à tous les Burkinabè soucieux de la construction de la nation d’apporter leur contribution de l’édifice national. Cette approche n’a pas toujours été comprise par certains acteurs.

Ces derniers, parce qu’ils n’ont jamais mis un point d’honneur à respecter leurs engagements, ont utilisé la campagne pour l’élection présidentielle du 13 novembre pour faire les propositions les unes aussi démagogiques que les autres.

La composition du gouvernement, un indicateur précieux

Ils croyaient naïvement pouvoir épater les populations avec leurs " remèdes miracles ". Par contre, le chef de l’Etat qui avait conscience de la justesse de ses arguments et qui avait alors la conviction que ses compatriotes allaient lui accorder leur suffrage est resté dans des propositions réalisables pour relever les défis du développement partout au Faso, même dans les hameaux les plus reculés du pays. Bien que ces propositions et projets aient été élaborés sur des bases rationnelles, il s’est trouvé des Burkinabè pour douter de la capacité de l’homme " du progrès continu pour une société d’espérance " de réaliser cette prouesse.

C’est pourquoi dès les premiers jours de son septennat, Blaise Compaoré et son équipe sont passé aux actes en restant conformes aux discours tenus pendant la campagne électorale. Aussi, la composition du gouvernement est-il déjà un précieux indicateur des grandes ambitions du premier septennat de la quatrième république. Dans la forme, l’équipe de Paramanga Ernest Yonli a fait une place supplémentaire aux femmes. Elles seront désormais cinq autour de la table du Conseil des ministres contre quatre par le passé.

L’autre moitié du ciel venait ainsi d’avoir la preuve qu’elle est prise en compte dans la mise en œuvre du programme du président Compaoré. On notera aussi que les dénominations des ministères sont un autre élément d’appréciation de l’adéquation entre les promesses du candidat Compaoré et l’exécution de la politique gouvernementale. L’opinion publique nationale remarque en effet que certains départements ministériels ont été scindés en plusieurs autres ministères pour certainement donner plus de visibilité à l’action de l’exécutif.

Deux exemples seulement suffisent à convaincre que le pays des hommes intègres est sur la voie du progrès continu. Le nouveau dimensionnement de l’ancien ministère des infrastructures des transports et de l’urbanisme indique en effet que le gouvernement veut se donner les moyens de bien suivre l’exécution des grands chantiers de construction de routes annoncées par Blaise Compaoré dans la quasi-totalité des provinces.

Quoi de plus normal alors de créer un ministère en charge exclusivement des infrastructures et du désenclavement ! Et comme pour joindre l’acte à la parole et du même coup montrer qu’il n’y a vraiment pas de temps à perdre, des travaux vont être incessamment lancés dans des villes. En effet, le vendredi 13 janvier dernier, le maire de la commune de Ouagadougou a signé une convention d’environ dix milliards avec l’Agence française de développement pour financer des projets d’aménagement des quartiers périphériques. Cette somme servira entre autre à la construction de routes bitumées, des infrastructures de drainage des eaux dans la capitale.

Par ailleurs, la jeunesse qui s’est identifiée au programme soumis à la sanction du peuple par le président du Faso, est assurée d’être le fer de lance du quinquennat avec la création du ministère de " Emploi et de la Jeunesse ". Personne ne peut nier que la création d’un ministère propre à la jeunesse sera source d’une meilleure prise en compte des aspirations des jeunes à un mieux être. En le couplant avec l’emploi, les autorités se donnent encore plus de moyens de s’occuper des aspirations des jeunes.

Pour plus de démocratie au Burkina

Sur bien d’autres points, le quinquennat commence en conformité avec la volonté populaire qui a plébiscité le candidat Compaoré. Il n’est un secret pour personne que les Burkinabè ont un attachement à la démocratie et au respect des règles qui la fondent. Ceci expliquant certainement cela, le Président Compaoré a promis à ses concitoyens de travailler au renforcement de la démocratie et de la liberté d’expression.

Malgré la sincérité des propos, il s’est trouvé des Burkinabè passés champions dans l’art de tout peindre en noir pour douter de l’effectivité de cet engagement. Pour ceux là, le quotidien vient leur rappeler l’existence d’adéquation entre la volonté et les faits. Paradoxalement, ce sont les récentes mésententes qui ont secoué le parti au pouvoir qui sont révélatrices de la stature de démocrate confirmé du président Compaoré. Dans bien de partis prétendument démocrates, c’est un crime de lèse-majesté que d’avoir la moindre initiative qui n’ait été inspirée par le chef de parti.

Or, le président Compaoré bien que chef spirituel du CDP laisse à chaque militant la liberté d’expression au sein de ce parti. Dieu seul sait pourtant que si tel était son désir Blaise Compaoré aurait mis tout le monde aux pas. Alors si le chef de l’Etat ne refuse pas des critiques au sein de sa propre formation politique, pourquoi s’offusquera t’il que ceux des Burkinabè qui ne partagent pas sa vision du développement expriment leurs divergences politiques ?

Il n y a donc plus de doute, la démocratie burkinabè a poussé de bonnes racines et avec ce pouvoir, chaque jour qui passe apporte sa pierre à la construction de d’édifice démocratique du pays des hommes intègres.

Larba Yaro
L’Hebdo

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 21 janvier 2006 à 14:03, par Douni yaa sougrii En réponse à : > Promesses électorales de Blaise Compaoré : De la parole aux actes

    A suivre... l’homme politique du "progrès continu dans l’espérance". Le fait, pour notre Président (à nous tous) de compter sur toutes les initiatives de bonne volonté au delà des partis politiques pourrrait constituer un gage de réussite du Président COMPAORE. Loin des critiques obsènes et viles, vision politique d’une rare clarté, ce sera à l’aune du quinquenat que le bilan sera établi. Que Dieu nous aide à accomplir cette mission, quelle que soit notre place aux côtés du Pésident Blaise COMPAORE.
    La réalisation du bitume des quartiers périphériques de Ouaga sera déjà le signe visible, palpable..... A suivre....

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique