“Une promesse , c’est une dette qui se réclame à coups de bâton” dit l’adage. Les Burkinabè peuvent cependant être rassurés ; il n’en viendront pas à cette extrémité car l’homme sur lequel ils ont porté leur choix pour conduire leur destinée les cinq ans à venir est bien Blaise COMPAORE qu’ils connaissent déjà pour sa fidélité à l’engagement. L’homme a mis tout en œuvre à travers son programme de gouvernement pour repondre aux attentes des populations. En effet, au cours de la campagne électorale, Blaise COMPAORE a promis. Il a promis des infrastructures routières dans la région de l’Est pour désenclaver la région. A l’Ouest il a promis des unités industrielles notamment à Bobo-Dioulasso pour relancer la ville, considérée comme le poumon économique du pays.

A Koudougou et à Banfora, le président a promis la remise en activités des unités industrielles que sont Faso Fani et les GMB. Des infrastructures éducatives, sanitaires, routières, de loisirs et de sport, une autoroute Ouaga-Bobo etc. ont été promis en fonction des réalités de chaque localités et des besoins des populations. En vérité, et comme le disait le député Mélégué Maurice TRAORE. « Les promesses de Blaise sont des projections qui sont loin d’être des promesses éparses. C’est encadré par une vision qui est elle-même intégrée dans un programme cohérent et c’est ça qui est important ».

En effet, aucune des promesses de Blaise COMPAORE n’a été faite en dehors du cadre du programme du « progrès continu pour une société d’espérance ».
L’axe 1 du programme qui met l’accent sur la valorisation du capital humain trace les pistes pour résoudre les problèmes d’infrastructures sanitaires, éducatives etc. Le sujet est pertinement perçu et exprimé en ces termes : « Les efforts seront poursuivis pour élever le niveau de santé et le bien-être des populations... dans cette perspective, nous poursuivrons la réduction du déséquilibre entre le binôme Ouagadougou-Bobo et les autres villes, en terme de personnel de santé qualifié et d’équipement.

Le processus de décentralisation du système de santé sera ainsi renforcé par la constitution de pôles régionaux d’excellence autour des centres hospitaliers Régionaux... ». Il est de même pour le secteur éducatif. Dans l’axe 2 du programme, un effort sera poursuivi dans l’élargissement des opportunités de création de richesses. Axe qui prend en compte la modernisation du secteur agricole pour accroître les revenus en milieu rural, le développement de l’industrie et des services.

« Toutes les conditions seront crées pour encourager la mise en place d’unités industrielles et semi-industrielles de transformation de produits de l’agriculture, de l’élevage, des fruits et légumes... Une attention particulière sera accordée au développement d’une industrie textile diversifiée en vue de réduire la vulnérabilité de la filière coton par rapport au marché international... » est-il dit dans le programme du « progrès continu pour une société d’espérance ».

Voilà d’ailleurs, une promesse qui est déjà une réalité pour les villes concernées que sont Koudougou avec la remise en activité de l’usine Faso textile, et celle de Banfora avec la mise en marche effective des Grands Moulins du Burkina (GMB), avant même l’investiture du Président COMPAORE.

Blaise COMAPORE, a promis des routes dans la région de l’Est. Pour lui, les transports représentent un secteur d’une importance vitale dans le développement. C’est pourquoi il préconise dans l’axe 3 de son programme, le renforcement, la modernisation et l’extension du capital routier national par : la promotion de la sécurité routière, le développement et l’entretien courant des infrastructures routières dans le souci d’une maîtrise des coûts, la réhabilitation du réseau abandonné, l’extension du programme de bitumage des axes principaux etc. Il est claire que, à travers son programme, Blaise COMPAORE travaillera à la concrétisation de toutes les promesses qu’il a faites aux populations. Il appartient aux services techniques de l’Etat que sont les ministères de traduire cela dans la réalité et leurs démembrements.

“Mon vœu le plus ardent est de réussir un projet de société largement partagé et d’achever la construction d’une nation unie. Il s’agit en définitive, d’assurer, le progrès continu pour une société d’espérance”.

Peut-on dire mieux que l’homme lui-même ce qu’il ambitionne pour le Burkina Faso ?

ParFrédéric ILBOUDO
L’Opinion