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Fête nationale du 11-Décembre : La Nation reconnaissante à ses bâtisseurs

Publié le mardi 13 décembre 2005 à 08h25min

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Mahamoudou Ouédraogo, commandeur de l’Ordre national

A la faveur de la célébration du 47e anniversaire de la proclamation de la République le 11 décembre 2005, 480 récipiendaires ont reçu des distinctions honorifiques, traduisant la reconnaissance de la Nation de leurs mérites.

C’est aux environs de 17h, le 11 décembre dernier, que le président du Faso, entouré du grand chancelier des Ordres nationaux, du Premier ministre, du président de l’Assemblée nationale et de celui du Conseil constitutionnel, fit son entrée dans l’enceinte de la présidence du Faso au son de la fanfare de la garde nationale.

Dès lors, la séance d’agrafe des médailles pouvaient commencer, les 480 récipiendaires entourés aussi d’une foule de parents de proches et d’amis, attendaient depuis près de trois heures de temps. Le grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma donne le ton.

Il « pose » quelques médailles sur des poitrines, est suivi par des personnalités dont des membres du gouvernement qui continuent l’opération. Au total 480 travailleurs « méritants » issus de divers corps de métiers ont été distingués dont 220 dans la catégorie Ordre national et 260 dans celle de l’Ordre du mérite.

Ainsi dans la première catégorie un seul récipiendaire a été fait grand officier (la distinction la plus élevée) en la personne de l’octogénaire Robert Sibiri Coeffé, agent de l’Etat à la retraite. Huit autres récipiendaires ont reçu la médaille de commandeurs dont les ministres Mahamoudou Ouédraogo de la Culture, des Arts et du Tourisme, Alain Yoda de la Santé, le colonel à la retraite Félix Tiemtarboum.

Et parmi les 21 « enfants » de la Nation qui ont été faits officier de l’Ordre national, on peut citer les colonels Gilbert et Dominique Diendéré, respectivement chef d’Etat-major particulier de la Présidence du Faso, et chef d’Etat-major de l’Armée de terre et le colonel Mamadou Traoré, chef d’Etat-major de la Gendarmerie.

Dans les deux sphères de décoration (l’Ordre national, l’Ordre du mérite) des hommes du monde des médias ont été distingués. Trois agents des Editions Sidwaya ont reçu chacun la médaille de chevalier de l’Ordre du mérite dont un à titre posthume.

Il s’agit de M. San Traoré, de Mme Hamsétou Ouédraogo et de Ousmane Ouédraogo, décédé dans le courant de 2005.

Selon le secrétaire de la grande chancellerie des Ordres nationaux, M. Rigobert Semdé, les « médaillés » bénéficient de plusieurs avantages dont l’avancement d’un échelon pour les travailleurs du public, et ont droit aux honneurs.

Gabriel SAMA (gabsam01@Yahoo.fr)


Des récipiendaires s’expriment

Mahamoudou Ouédraogo, ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme
(commandeur de l’Ordre national) : Les sentiments qui m’animent sont des sentiments de gratitude à l’endroit du président du Faso.
A chaque fois que la nation est reconnaissante à l’un de ses fils, il faut en être fier. Je voudrais dédier cette médaille à tous les travailleurs de la Culture et du Tourisme, mais aussi à mon ministère de l’Information parce qu’en fait c’est la synergie qui fait bouger les choses. Je suis reconnaissant à ces deux ministres.

San Traoré, agent des Editions Sidwaya (chevalier de l’Ordre du mérite) : Franchement, je ne peux pas trop parler. Je suis très heureux. Je souhaite que les autres aient la même chance que moi. Je remercie mes responsables.

Salifou Tiemtoré, ministère des Ressources animales (chevalier de l’Ordre national) : C’est un sentiment de fierté et d’honneur qui m’habite. Parce que lorsque vous recevez une telle distinction, ça ne peut être que la joie. Je voudrais dire qu’en dehors du fait que c’est une fierté, il y a aussi une interpellation en ce sens qu’il faut faire dorénavant mieux. Car vous ne devez plus reculer. Vous avez le devoir de toujours continuer de l’avant. Donc, c’est une invite à plus de travail et de don de soi pour la construction de la patrie. Je voudrais remercier les autorités qui sont à la base de cette décoration.

Lamoussa Robgo, directeur de la Radiodiffusion nationale
(chevalier de l’Ordre national) : C’est un sentiment de joie et de fierté qui m’anime, pour cette reconnaissance de la nation à l’endroit du travail que nous avons pu accomplir, mais également un sentiment de reconnaissance à l’endroit de ceux qui nous ont proposé à cette décoration et aussi à l’endroit de tout le personnel de la radio avec qui nous avons travaillé depuis une quinzaine d’années.
C’est parce que l’environnement était propice que nous avons pu faire un travail qui a été apprécié par les autorités de ce pays. Cette reconnaissance est surtout un défi pour nous, parce qu’il faut continuer le travail dans la même voie. Et grâce à Dieu, je crois que nous allons le faire.

Alima Ouattara, protocole d’Etat : C’est avec une vive émotion et un sentiment de fierté que j’ai reçu cette distinction. C’est l’occasion pour moi de remercier les autorités, mon directeur particulièrement qui a pensé à ma modeste personne.

Je souhaite que les autres collègues qui n’ont pas eu cette distinction, aient la chance de l’avoir la prochaine fois.

Hamsétou Ouédraogo, section documentation des Editions Sidwaya (chevalier de l’Ordre du mérite) : Je suis particulièrement heureuse. Cette distinction est le couronnement de plusieurs années d’efforts et de sacrifices. C’est un mérite qui m’honore, qui reconnaît tout ce que j’ai fait à mon poste de travail. Cela prouve également que je dois me donner davantage encore pour être plus méritante.

A tous les postes de service, c’est la collégialité. J’ai pu remplir correctement ma tâche parce que j’ai travaillé avec des gens qui me comprennent et qui m’épaulent. Je pense à tous ces collaborateurs, à mes parents et mes amis qui m’ont soutenue et aidée . Je les prie de partager avec moi cette fierté car elle leur appartient également.

Propos recueillis par Gabriel SAMA
Sidwaya

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