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Lettre ouverte au président élu

Publié le jeudi 24 novembre 2005 à 07h41min

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Jean-Bénoît Bazyomo et Augustin Nébié, tous étudiants en Histoire, égrènent ici leurs attentes vis-à-vis du président réélu, Blaise Compaoré.

Monsieur le président, en attendant la décision du Conseil constitutionnel, voici les défis majeurs que vous devriez déblayer dans l’immédiat.

Monsieur le président, le gouvernement pléthorique trompe la vigilance du peuple. Ainsi, la bonne gouvernance passe par la réduction du nombre des ministres ; car dans le gouvernement précédent, vous avez des ministres qui sont restés inconnus. Donc évitons les micro-ministères , les ministères fantaisistes et complaisants. Il nous faut des ministres compétents, soucieux de l’intérêt du peuple et non des ministres que vous nommez pour réduire leur degré de colère ou de frustration. Donc, évitez la création des ministères fantoches.

Un second point, monsieur le président, nous sommes aveugles dans la gestion de la chose publique. Donc il va falloir que vous-même, vos ministres, les députés, les présidents d’institutions, les maires..., que chacun de vous justifie sa fortune. Monsieur le président, il faut réduire au maximum le train de vie de l’Etat et engager une lutte féroce contre la corruption qui gangrène notre cité.

Le troisième point saillant, Monsieur le président, demeure l’épineux problème des dossiers pendants en Justice (affaires Thomas Sankara, Norbert Zongo et toutes les autres ) et la dépénalisation du délit de presse.

Jean -Bénoît BAZYOMO
Histoire IV

Kouélé Augustin NEBIE
Histoire III

Le Pays

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