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Philippe Ouédraogo, candidat du PDS/CDS : “Je suis déçu par le score de 2,27 %”

Publié le jeudi 24 novembre 2005 à 08h10min

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Philippe Ouédraogo

Le 18 novembre dernier, la CENI proclamait les résultats provisoires de la présidentielle 2005. En attendant le « dernier mot » du Conseil constitutionnel, le candidat du Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) et de la Convergence pour la démocratie sociale (PDS) se dit déçu par son score de 2,27 %.

Sidwaya (S.) : Les résultats provisoires de la CENI vous classent au 4e rang avec un pourcentage de 2,27 %. Quels sentiments vous animent au regard de ces résultats vous concernant ?

Philippe Ouédraogo (P.O.) : Je suis assez déçu par le score de 2,27 %. Ceci dit, je suis classé 4e, ce n’est peut-être pas mauvais. Mais quand même, j’aurai espéré mieux notamment en ce qui concerne le nombre de voix. Je m’interroge toujours sur les raisons qui donnent des résultats aussi faibles. J’avoue que je ne suis pas encore arrivé à comprendre ces résultats.

S. : Mais selon vous, qu’est-ce qui explique cette situation ?

P.O. : Pour l’instant, je n’ai vraiment pas les raisons qui expliquent la faiblesse des résultats de l’opposition.

Lors de l’élection présidentielle de 1998, des candidats ont obtenu autour de 6 %. L’un de ceux-là était dans la course à la présidence et a obtenu moins de 2 %. Cela est extrêmement curieux, parce qu’il a acquis de l’expérience lors de la dernière élection. Il a dû mettre cette expérience au service de sa candidature.

Mais, pour le moment, nous allons nous en tenir aux résultats de la CENI.

S. : Quelle attitude allez-vous adoptez face à ces résultats ?

P.O. : Ce que je vais entreprendre, c’est des rencontres avec les autres camarades de l’opposition, en vue de tirer les leçons sur ce qui a marché et ce qui n’a pas marché en dehors de la question des moyens financiers.

A travers les différentes provinces, il y a des structures dont nous disposons qui étaient responsables de la campagne et qui n’ont certainement pas bien fonctionné. Il faut que nous voyons, ce qu’il y a lieu de faire, pour que si une compétition prochaine se présentait, ces structures soient plus performantes.

Propos recueillis par Gabriel SAMA
Sidwaya

P.-S.

Voir notre dossier :
Présidentielle 2005

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