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Présidentielle 2005 : Déclaration initiale du groupe d’observateurs de l’Union africaine

Publié le samedi 12 novembre 2005 à 10h00min

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A l’invitation de la CENI (Commission électorale nationale indépendante) du Burkina Faso, M. Alpha Oumar Konaré, Président de la Commission de l’Union africaine, a mandaté un groupe d’observateurs multidisciplinaire de 11 membres, pour l’observation de l’élection présidentielle qui se tiendra le 13 novembre 2005, au Burkina Faso.

Cette mission de l’Union africaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Déclaration sur les Principes régissant les élections démocratiques en Afrique, adoptée en juillet 2002, ainsi que des conclusions de la Première Conférence Panafricaine sur les élections démocratiques qui s’est tenue à Pretoria, en avril 2003.

Le groupe, dirigé par l’Honorable Théophile Nata (Bénin), 4e Vice-président du Parlement Panafricain est composé de parlementaires, de membres des organes de gestion des élections, d’organisations de la société civile et d’autres fonctionnaires venus de différents pays africains.

Les observateurs de l’Union africaine ont commencé à arriver à Ouagadougou, le 5 novembre 2005. Ils ont été précédés d’un premier groupe, arrivé le 2 novembre 2005, pour prendre les dispositions nécessaires à une observation appropriée par l’Union africaine de l’élection présidentielle au Burkina Faso. Le Groupe d’observateurs de l’Union africaine est venu, dans ce pays membre, apporter son soutien au peuple burkinabè dans le choix de son Président de la République, dans le respect des lois du pays, des principes démocratiques, de la bonne gouvernance, de l’Etat de droit, de la participation populaire, de la promotion et de la protection des droits de l’homme.

En tant que groupe neutre, non partisan, il s’engage à dresser un bilan indépendant, impartial et objectif de l’organisation et de la conduite de l’élection, à évaluer les facteurs susceptibles de nuire à la crédibilité du processus électoral dans son ensemble, à vérifier si les conditions permettent l’expression libre et équitable de la volonté du peuple et si les résultats de l’élection reflètent véritablement les souhaits du peuple burkinabè. A cet effet, la Commission de l’Union africaine déploiera dans les limites de ses ressources, un nombre restreint d’observateurs dans la capitale et à l’intérieur du pays, pour s’assurer que les populations ont la possibilité d’exercer librement leurs droits démocratiques.

Pendant son séjour au Burkina Faso, le groupe d’observateurs de l’Union africaine s’efforcera de rencontrer les différents acteurs du processus électoral et notamment les agents électoraux, les organisations de la société civile, les autres groupes d’observateurs internationaux.

La mission d’observation de l’Union africaine voudrait renouveler sa confiance au peuple du Burkina Faso ainsi qu’à l’ensemble des candidats pour un bon déroulement de l’élection présidentielle dans le calme, la sérénité et le respect du verdict populaire.

Ouagadougou, Burkina Faso
9 novembre 2005


Communiqué de la mission francophone d’observation de l’OIF

En réponse à l’invitation du Gouvernement du Burkina Faso, et dans le cadre de l’engagement renouvelé de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en accompagnement du processus électoral, S.E. Monsieur Abdou Diouf, Secrétaire général de l’OIF, a décidé de l’envoi d’une mission d’observation de l’élection présidentielle dont la date du premier tour a été fixée au 13 novembre 2005. Cette mission, dont l’organisation a été confiée à la Délégation aux droits de l’Homme et à la démocratie, est dirigée par S.E. Monsieur Laurent Beteille, Sénateur APF de l’Essonne en France, et composée de parlementaires et experts venant de Belgique, du Bénin, du Burundi, de Centrafrique, de France, du Mali, du Sénégal et de Tunisie.

La délégation francophone est assistée de deux fonctionnaires de la Délégation aux droits de l’Homme et à la démocratie (Agence intergouvernementale de la Francophonie). Arrivés le 7 novembre 2005, les observateurs de la Francophonie rencontreront, dans le cadre de leur mandat, les autorités politiques et administratives, les institutions impliquées dans l’organisation, la tenue et le contrôle du scrutin, les organisations de la société civile, ainsi que les organisations internationales, avec lesquelles ils oeuvreront en étroite collaboration.

La mission francophone observera le déroulement du scrutin conformément à la Déclaration de Bamako, instrument principal de l’OIF en matière de démocratie et de droits de l’Homme, dans le contexte du dispositif constitutionnel, légal et réglementaire de la République du Burkina Faso, et, à l’issue du scrutin, elle rendra publiques, ses conclusions provisoires. Un rapport sera ensuite remis au Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Sidwaya

P.-S.

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Vos commentaires

  • Le 13 novembre 2005 à 14:10 En réponse à : >Ces observateurs de l’OIF !

    Pourvu qu’ils ne fassent pas comme à la présidentielle burkinabè du 15 novembre 1998. Pour ce scrutin, dès 12 heures, alors que les opérations de vote se déroulaient encore, les observateurs de l’OIF avaient pondu d’un rapport disant que tout s’était bien passé. Le rapport transmis à la CENI, dirigée à l’époque par la Pasteur Yaméogo, devait être diffusé sans délai. Espéront que cette fois nos amis de l’OIF auront la patience d’attendre demain, après les votes et le dépouillement, pour nous gratifier d’un rapport.

    Ousmane Dambré
    Alsace, France

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