Koua et Colma, deux quartiers périphériques de Bobo-Dioulasso, se sont mobilisés, ce lundi 7 novembre 2005 pour recevoir le message de leur candidat, le Dr Pargui Emile Paré. Ces rencontres ont eu lieu, l’une dans la matinée à 9 h 00 et l’autre, à 19 h 00. « Des quartiers abandonnés par le régime actuel », a déclaré le candidat de l’Alliance socialiste (AS), qui les a invités à changer le cours de l’histoire en le votant car, il est le candidat des campagnes, des villes, des paysans, des couches défavorisées. Ainsi, il connaît les localités de « sa population ». Vingt-cinq (25) ans de lotissement, le quartier (Colma) qui l’a vu grandir n’a pas changé d’un iota.

L’homme qui a fait huit ans dans ce quartier se dit fils de Colma et s’engage à le développer une fois devenu « chat noir du Faso ». A Toussiana, chef-lieu de département situé à une cinquantaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, le Dr Pargui Emile Paré est accueilli au son du balafon à 13 h 40 mn. Une heure bien choisie selon le candidat socialiste : « le pouvoir se prend en plein midi ». Et, il est temps, selon lui, de dire non à Blaise Compaoré et à son CDP. Parce qu’en matière de développement des secteurs sociaux, Toussiana est dernier, oublié par le développement.

C’est pourquoi le Dr Paré sollicite les voix des 14 villages de Toussiana, car il affirme être le candidat des zones abandonnées. Il promet donc qu’une fois élu, tous les villages de ces départements seront dotés d’écoles à six classes, d’un médecin et de sages-femmes. Aussi, il installera une industrie de transformation de mangues à Toussiana. De ce fait, cette localité fruitière du Burkina contribuera à la construction d’une économie au profit du social.

Le médecin-candidat a invité le peuple là où il est passé, à éviter de vivre encore cinq années de misère, de sous-développement. « Qu’un vieux qui met un bulletin de Blaise Compaoré dans l’urne, sache qu’il a tué un de ses enfants ». Et de conclure : « Pour un Burkina guéri de ses maux, votez le candidat de l’AS, le Dr Pargui Emile Paré ». A Banfora, Emile Paré et sa suite se sont entretenus à huis clos avec son bureau provincial afin de les encourager à continuer le combat.

Boureima SANGA (Bsanga2005@yahoo.fr)
Sidwaya