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CSI et campagne électorale : Bilan de la première semaine

Publié le lundi 7 novembre 2005 à 08h37min

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Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a fait le point de la
couverture médiatique de la campagne électorale durant la première
semaine, le vendredi 4 novembre dernier à Ouagadougou.

Après les différentes initiatives prises pour les médias publics et privés, le
CSC a fait le rapport du monitoring des organes durant la période du 22 au
28 octobre 2005. Le premier constat, c’est que les candidats remplissent leur
temps d’antenne et les espaces qui leur sont réservés à la télévision, à la
radiodiffusion et au quotidien Sidwaya.

En ce qui concerne le pluralisme de
l’information, la remarque dans la presse écrite privée et les médias publics
est "le déséquilibre apparent" en faveur du candidat Blaise Compaoré. Dans
les médias audiovisuels privés, c’est Pargui Emile Paré qui se place en
première position, devançant ainsi Norbert Tiendrébéogo, Clément T. Dakio,
Bénéwendé Sankara et Blaise Compaoré.

Selon Luc Adolphe Tiao, président
du CSC, les organes de presse ont développé de nombreuses initiatives pour
cette campagne électorale et couvert pour la plupart les activités des partis
politiques programmées et portées à leur connaissance. La présence plus ou
moins importante des candidats dans la presse dépend, à l’entendre, de leur
dynamisme sur le terrain.
Cependant, Luc Adolphe Tiao et ses collègues conseillers ont relevé de
nombreuses difficultés dans la couverture médiatique de la campagne
électorale.

Malgré les efforts des organes de presse, certains candidats sont
encore difficiles à joindre et ne disposent pas de programmes d’activités
précis. Durant la première semaine, des dérapages verbaux, contraires au
pacte de bonne conduite, ont été notés.

Enfin, des partis politiques veulent
exercer des pressions sur les journalistes ou ne font pas l’effort de leur
assurer de bonnes conditions de travail. Face à ces comportements qui
pourraient altérer le climat de la campagne, le CSC recommande aux médias
de ne plus "rapporter des propos contraires au pacte de bonne conduite".

A
l’endroit des candidats, il a attiré leur attention sur la nécessité d’adopter un
discours qui obéisse aux exigences démocratiques". Par rapport aux
candidats peu visibles, les médias sont invités à se montrer plus imaginatifs
pour faire parler d’eux.

Le président du Conseil supérieur de la
communication, Luc Adolphe Tiao, a, dans l’ensemble, apprécié positivement
le travail abattu par les journalistes pour assurer l’équilibre et le pluralisme de
l’information pendant la campagne en vue de l’élection présidentielle.

Par D. Parfait SILGA

Le Pays

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