La rencontre entre l’Alliance internationale des femmes (AIF) et les organisations féminines de l’Afrique de l’Ouest avait pout but, de contribuer à une plus grande synergie et une solidarité agissante des femmes pour plus d’équité et de paix, pour un développement durable dans le monde. De la centaine de participantes attendues, seulement soixante (60) ont effectivement pris part aux travaux. Elles sont venues de l’Europe, de l’Asie, de l’Amérique et de l’Afrique.

Au_delà du thème central : « Femmes, égalité et paix pour un développement humain, durable », les participantes ont eu des communications sur les violences faites aux femmes et aux enfants, sur la contribution des femmes à la résolution des conflits et au processus de développement, etc.
Les objectifs du réseau

De l’avis de la présidente de Promo-femme et vice-présidente de l’AIF-région Afrique de l’Ouest, Mme clémentine R. Ouédraogo, la « qualité des travaux a permis d’élaborer un plan d’action approprié et de créer le Réseau ouest -africain genre et conflit (R.OA.GE.C) ».

Ce réseau dont le Burkina Faso assure la présidence pourra être transféré dans un autre pays de l’Afrique de l’Ouest après cinq (05) ans. Le réseau a pour objectifs spécifiques, d’amener les femmes à prendre conscience de leur rôle dans l’édification de la paix , de les impliquer dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits, de faire des recherches et études dans le domaine des violences faites aux femmes et de réhabiliter les victimes de violences et de conflits.

Le réseau a aussi des objectifs globaux. Il s’agit d’assurer la mobilisation des organisations féminines sous-régionales autour de la problématique de la paix, de promouvoir l’échange entre les associations et ONG poursuivant les mêmes objectifs , de collaborer avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (C.E.D.E.A.O) dans la recherche de solutions aux conflits, etc.

La présidente de AIF, Mme Rosy Weiss s’est réjouie de la riche expérience des femmes de l’Afrique de l’Ouest : « Nous sommes venues de tous les coins du monde pour partager votre expérience. Nous avons beaucoup appris.

La récolte a été très bonne. Nous vous félicitons de la création du réseau, une chose que nous, en Europe, n’avons pas encore pu faire », a-t-elle révélé.

Aimée Florentine KABORE (Kaborette@yahoo.fr)
Sidwaya