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Campagne électorale de Blaise Compaoré : Propos et moments forts d’une tournée

Publié le mercredi 2 novembre 2005 à 06h34min

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Le candidat Blaise Compaoré ne cesse de séduire ses militants et ses sympathisants avec ses propos, ses mots et ses citations révélant ainsi ses talents cachés d’orateur. Voilà quelques unes de ses assertions et les temps forts recueillis lors des meetings provinciaux.

Mots propres à Blaise Compaoré

1 - « Construire une nation, ce n’est ni bâtir une case ni cultiver un champ. C’est coordonner des intelligences et mobiliser des millions de femmes et d’hommes autour d’un même objectif ».

2 - « Le Burkina Faso ne dispose certes pas de ressources naturelles abondantes. Mais ce pays regorge d’hommes et de femmes capables de lui assurer un avenir radieux. Le Burkina Faso doit pouvoir compter sur la richesse de ses hommes ».

3 - « La mission historique du progrès continu commande à chaque citoyen burkinabè l’amour de sa patrie ».

4 - « Rien ne peut se construire sans unité, sans cohésion sociale. Le combat pour l’espérance ne peut se réaliser qu’avec la solidarité entre les filles et les fils de la nation ».

5 - « La jeunesse représente le futur dans le présent. L’avenir se construira avec des jeunes instruits, formés, compétents et conscients de leur rôle dans le développement. Les nations qui se mettront en marge de la connaissance, du savoir-faire et de la compétence resteront à la périphérie de l’histoire. Les peuples ignorants seront exclus de l’humanité ».

6 - « Le goudron ne vaut pas par la noirceur. L’électricité n’est pas là pour se regarder. Ces avancées n’ont d’intérêt que par les opportunités qu’elles ouvrent. La modernisation invite chaque citoyen à s’impliquer activement dans son bien-être ».

7 - « Il y a beaucoup de candidatures mais peu de candidats. Une élection présidentielle n’est pas une consultation populaire pour désigner un délégué de quartier, de secteur ».

8 - « Le chemin du progrès est long. Nous avons pour cela besoin de tous les Burkinabè. Il suffit de croire en nos capacités et nous réaliserons des exploits pour ce pays ».

9 - « Le Burkina Faso doit être à la fois un Etat stratégique et stratège ».

10 - « Chaque Burkinabè doit comprendre qu’il est le produit d’un métissage culturel. Nous avons beaucoup de respect pour les autres peuples mais notre nation doit se reconnaître dans une identité ».

11 - « Il ne peut y avoir de progrès en dehors de l’homme. Il est au début et à la fin du développement. L’homme est l’artisan de son avenir ».

12 - « Si quelqu’un veut nuire à l’avenir de mon peuple, je m’occuperai de lui dans l’intérêt de ma nation ».

Rassemblés par Jolivet Emmaüs


Carnets d’une campagne électorale

* Chantal Compaoré invitée à la soupe à Zorgho

En prélude à la « victoire totale et écrasante » de Blaise Compaoré le 13 novembre 2005, les militants et sympathisants du Ganzourgou ont invité, vendredi 28 octobre 2005, son épouse à partager avec eux la bonne soupe de la province. Les Burkinabè et en particulier les populations du Kourritenga savent que le Ganzourgou n’excelle pas seulement dans le warba. La soupe de crapauds reste également la spécialité de cette province. Et c’est peut-être à ce mets particulier que les jeunes du Ganzourgou ont invité Chantal Compaoré.


* Les malheureux du meeting de Kaya

Les meetings du candidat Blaise Compaoré constituent de grands moments d’affluence et de bousculades. Ce sont des instants rêvés pour certains de voir de près le président du Faso et leur candidat à la présidentielle. Pour d’autres, les meetings sont une occasion de dépouiller les militants et sympathisants de leurs biens. A Kaya, le lundi 31 octobre dernier, deux personnalités et non des moindres ont vu leurs portables se volatiliser. Il s’agit du député Achille Tapsoba et du directeur de la sécurité aérienne, Olivier Sawadogo. L’un tenait son portable dans la main, l’autre l’avait dans la poche. Toutes ces précautions n’ont pas empêché les larrons de s’emparer des cellulaires. Il appartient à la sécurité de redoubler de vigilance.


* Grosse frayeur à Tenkodogo

La grande mobilisation au meeting de Tenkodogo, vendredi 28 octobre 2005 s’est gérée avec beaucoup de difficultés. La foule voulait voir de plus près le candidat Blaise Compaoré. Dès son entrée à la gare routière de la ville, des militants à l’arrière se sont mis à pousser les autres de l’avant. Le public a commencé à s’approcher du podium. Le mouvement était tel que les agents de sécurité ont dû mettre les bouchées doubles pour contenir la foule.


* Blaise Compaoré entre souvenirs et réalités des provinces

Après avoir surpris ses militants et sympathisants à Bobo-Dioulasso en leur exprimant sa reconnaissance en langue dioula, Blaise Compaoré a montré lors de sa tournée en province qu’il vit avec les populations et connaît leurs réalités. A Zorgho, le 28 octobre 2005, il a empiété sur les

prérogatives de Ambroise Tapsoba en communiquant en mooré une dizaine de minutes durant avec la foule. Parfois, Blaise Compaoré revient sur les revendications que les représentants des militants ont omis de souligner. Il n’oublie pas aussi d’évoquer ses souvenirs comme à Fada N’Gourma où il a obtenu le BEPC ou à Pô où il a servi comme militaire. Quand il aborde des relations parfois difficiles entre les filles et fils d’une province, le public s’étonne. Ou bien quand il révèle des chantiers non exécutés, les militants sont satisfaits que cela vienne de leur candidat. Blaise Compaoré ne cesse de partager ses propres souvenirs et les réalités des provinces.

Jolivet Emmaüs

Sidwaya

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