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Emile Pargui Paré : “Je promets de faire de Zabré, une ville-pilote de référence sous-régionale”

Publié le mercredi 2 novembre 2005 à 06h18min

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Dans la soirée du lundi 31 octobre 2005, le candidat de l’Alliance socialiste (AS) est allé à la conquête de l’électorat de Zabré, une bourgade située à 105 km de Tenkodogo. Il a promis à ses militants de viabiliser Zabré, de faire de Zabré, une ville-pilote de référence sous-régionale.

Zabré, une ville introuvable. Bourgade située à 105 km de Tenkodogo, le cortège électoral de l’Alliance socialistes (AS) y arrivera en rang dispersé. Un des véhicules transportant le reporter de Sidwaya s’est égaré dans le périmètre irrigué de Bagré à 65 km de Zabré.

Pendant plus d’une heure de temps, ce véhicule chercherait âprement le bout du « tunnel » mais en vain. Tous les grandes allées, les pistes de la plaine ont été parcourues. Manque de panneau indicatif ou des panneaux mal orientés, l’équipe aura son salut grâce à une paysanne, la quatrième personne qui a pu bien nous orienter. Paradoxe, c’est ce véhicule qui tirait le cortège depuis Tenkodogo. Le véhicule dans lequel se trouvait « le socialiste pour un Burkina Faso meilleur et l’équipe de la TNB ont pris la bonne orientation. C’est finalement à 19 heures passées que la brebis galeuse » est entrée dans l’obscurité de la ville de Zabré.

Tout juste au moment où les militants, venus des 45 villages, ont fini d’écouter leur candidat au terrain départemental de la ville de Zabré et se sont ébranlés vers le siège de l’Alliance socialiste pour une animation. La mobilisation, a-t-on constaté, était de taille. Une mobilisation que le directeur régional de la campagne, Emile Gouba, justifie par le fait que Zabré est délaissée, oubliée par les 18 ans de régime Blaise Compaoré. Pas d’électricité, un seul lycée où 247 élèves en classe de sixième vont se coincer pour la recherche du savoir. C’est ainsi, dit-il, que la population de Zabré veut porter Emile Paré au pouvoir pour réaliser le changement. Aussi, la mobilisation a touché le « chat noir du Nayala », premier candidat, qui a foulé le sol de Zabré non en survolant « les réalités » comme « le fait Blaise Compaoré avec son hélico », souligne-t-il.

Le « président du Faso » danse à Zabré

Pour lui, les populations délaissées aspirent au changement pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Et il s’engage à cela, parce que noble et socialiste.

Après le meeting, il s’en est suivi une ambiance féerique au siège de l’Alliance socialiste (AS).

Une animation orchestrée par la troupe Sahoura de Zabré et l’artiste John Bicay venu de Ouagadougou qui a, pendant environ deux heures d’horloge, retenu l’attention et l’intérêt des « conquérants » du pouvoir du Faso sous la bannière de l’AS.

Aux environs de 22 heures, le médecin- candidat, satisfait de la mobilisation du peuple de Zabré autour de sa candidature, leur appellera de continuer la lutte pour la victoire du 13 novembre 2005. Car s’il obtient le fauteuil présidentiel, il viabilisera Zabré et fera d’elle, une ville-pilote rayonnant sur la zone frontalière des autres villes.

Par ailleurs, le directeur national de la campagne d’Emile Paré, M. Koffi Palé, après quelques pas de danse, s’est livré avec les militants, à un exercice de comment identifier Emile Paré sur les treize (13) candidats du bulletin unique pour un vote juste et utile.

Boureima SANGA (bsanga2003@yahoo.fr)
Sidwaya

P.-S.

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